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 [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven

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Avenger
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Steven RogersSteven RogersAvenger  Niveau 4

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MessageSujet: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyMer 20 Aoû - 11:49

It taste like old american spirit
Aster Blake & Steven Rogers se retrouvent en ce 21 mai dans un bar crasseux du Queens et il est approximativement 22 h. Les images sont de Tumblr.




L'atmosphère lourde, grasse et enfumée de ce bar crasseux du Queens, emplit mes poumons avec autant de légèreté que du plomb fondu. Alors que le printemps règne dehors, voilà qu'ici l'accumulation d'ivrognes et de voyageurs nocturnes assoiffés rend l'air quasiment irrespirable. A tout ceci se mélange l'odeur du tabac et d'un alcool bon marché, le genre de breuvage à la saveur douteuse qui vous monte à la tête rapidement, anesthésiant votre esprit à une vitesse presque surréaliste. Voilà donc où je me trouve en cette fraîche soirée de presque été, dans ce lieu de perdition, en tête-à-tête avec un verre de whisky. Je ne sais même pas pourquoi je continue d'essayer, ce n'est pas comme si il m'était possible de noyer mes problèmes dans ce poison qu'est l'alcool. L'ivresse et l'amnésie qu'elle entraîne sont luxes que je ne peux m'offrir. C'est ça d'être le super-soldat immunisé à pratiquement tout sur cette terre. C'est avantage que beaucoup aimeraient posséder est mon petit bout d'enfer. Assis au comptoir à contempler mon verre de whisky tandis que la population partiellement ivre de ce lieu de perdition brasse l'air gras en un brouhaha presque insupportable, qui se mélange affreusement mal avec la musique qui passe en fond. Les vieux classiques de rock des années soixante-dix se laissent dévorer par les mugissements des ivrognes du coin. Le barman me jette de temps en temps quelques coups d'oeil, se demandant certainement ce que je peux bien faire ici bas. Non pas qu'il sache qui je suis, mais par rapport au reste de la population nocturne, je dois avouer que je fais tâche dans ce tableau de débauche.

Pourquoi venir ici alors ? Eh bien parce que c'est certainement l'un des seuls bars de cette ville où je peux profiter d'un peu de calme. Personne ne me reconnait ou du moins tout le monde s'occupe de ses affaires sans venir me chercher le moindre problème. Chose que j'apprécie grandement. D'un geste pensif je fais tourner le verre entre mes mains, regardant le liquide ambré danser avec les glaçons. Un soupir discret m'échappe alors que je trempe mes lèvres dans le breuvage ambré, appréciant la douce brûlure de l'alcool sur ma langue. Et alors que la soirée semblait s'annoncer agréable et plutôt tranquille, voilà que je perçois mon nom surgir au milieu d'une conversation murmuré à bas mot. Oh voilà que ça commence. Je pince les lèvres ne quittant pas des yeux mon verre de whisky. Je jette un rapide coup d'oeil aux quelques indiscrets qui semblent s'intéresser à mon cas. Génial. Je sens encore qu'il va falloir que j'essuie les insultes et autre accusations d'inconnus largement imbibé et amer. À force, je vais finir par croire qu'il est temps que je reste chez moi pour faire sembler de me soûler. Non par ce que si c'est pour entendre ce que ma conscience me hurle déjà toutes le nuits, je n'ai vraiment pas besoin qu'ils viennent faire échos. Tout cette histoire me ronge déjà suffisamment.

Alors que le murmure assourdissant et permanent se propage de table en table, j'en viens à faire claquer mon verre contre le comptoir, demandant par ce geste autoritaire que tout le monde se calme. Un silence étrangement épais et suffocant s'installe dans l'établissement tandis que ma voix tranche le mutisme général :

"Vous savez, si je vous dérange tant que ça, pourquoi ne pas venir en discuter en tête à tête avec moi, plutôt que faire les commères dans mon dos."

Je porte alors de nouveau mon verre à mes lèvres, m'attendant à ce que mes paroles ne déclenchent quelques réactions chez les individus passablement alcoolisés. J'entends alors quelqu'un s'approcher, je ne bouge pas, resserrant à peine ma prise autour de mon verre. L'inconnu se pose à côté de moi, tandis que je me contente de l'ignorer, attendant qu'il fasse le premier geste pour riposter.




Dernière édition par Steven Rogers le Sam 22 Nov - 19:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyJeu 2 Oct - 18:46

Ils se souviennent au mois de mai, d'un sang qui coula rouge et noir... Ce monde est pourri par la gangrène à cause de la bêtise humaine et la méchanceté gratuite. Je préfère me bourrer la gueule que me dire que je peux rien changer à ça. Au moins, si je crève dans mon vomi ou mon sommeil, je saurai d'où ça vient. Mais en même temps, c'est pas moi. C'est pas moi de me rendre sans livrer bataille. Encore moins de me rendre, en fait... Vivre libre ou mourir. Mon crédo. Notre philosophie. Je descends un verre de whisky absolument infect dans un bar pourri. Y a sûrement des collabos dans le coin. Ca empeste l'anti patriote, par ici... C'est plein de mecs qui ont plus de salive à force de bouffer la rondelle de leur supérieur hiérarchique avec autant de chasteté qu'une pute au rabais. Putain. Pourquoi ? Pourquoi Lincoln n'est pas né à notre époque ? Pourquoi personne ne reprend le flambeau de son combat pour la liberté ?! Soulèvement ! Insurrection ! Ces mots hurlent dans ma tête comme s'ils étaient les premiers mots qu'on avait intégré à mon vocabulaire. Ces mots si forts qui aujourd'hui ne sont plus qu'illusion aux yeux de cette société en proie à l'autocratie. La fin de tout espoir. Pas pour moi. La rage coule dans mes veines. Mon sang brûle. Le barman me sort de mes pensées anarchistes.

- J't'en sers un autre, mec ?
- J'veux bien.

Le goût de son immonde whisky me paraît déjà meilleur que l'amer goût que j'ai dans la bouche. Cette frustration, cette colère, cette rage contre le monde, ceux qui ne font rien pour changer cette politique... Qu'est ce que je dis..? Y a pas de politique ! C'est une monarchie, ce système... Un glandu a le droit divin et ça lui ouvre toutes les portes pendant que tout le monde crève la bouche ouverte dehors. J'entends des moqueries dans mon dos. Ils parlent de qui au juste ? Captain America ? Une figure historique de notre pays ? Ils osent traîner son nom dans la boue comme ils l'ont déjà fait pour les fondateurs de l'Amérique libre... J'aime mon pays. J'aime l'Amérique. Je craque les doigts quand j'entends les murmures proliférer derrière moi. Bientôt, on est envahis par ceux qui ne croient plus en lui. Il a certes échoué. Les Avengers, ceux qui se battent comme un seul homme pour un monde libre, ont peut être échoué. Mais les héros se relèvent toujours... Un homme à côté de moi fait gronder son verre sur le comptoir du bar. Il n'est pas d'accord avec eux, il l'est avec moi... Il révèle indirectement son identité. C'est lui. Captain America lui-même. Combattant du monde libre, tout comme moi. Je le regarde du coin de l'oeil alors que je bois une gorgée du nectar de vaillance. Quelqu'un s'approche de mon voisin de comptoir. Il lui veut certainement pas du bien... Il se place entre lui et moi. J'ai pas franchement envie de déclencher une bagarre dans ce bar dégeulasse, mais je sens que c'est inévitable... Je tente malgré tout de calmer le jeu et m'adresse au mec qui vient d'arriver.

- Ecoute, mec. T'as sûrement bu un ou deux verres de trop, j'sais pas si c'est une bonne idée que tu viennes faire chier les gens qui essaient d'oublier ce monde dans l'alcool...
- Hein ? Elle dit quoi la mam'zelle ? Dis moi, j'suis un peu rouillé niveau tuyauterie, tu voudrais pas l'astiquer, ma belle ?

Il pose sa main sur mes cheveux. J'ai horreur de ça. Le truc à pas faire. Ce con a eu l'idée de me choper les cheveux pour que j'm'occupe de lui... Il est vraiment torché, ce mec... Le patron veut l'arrêter mais je lui fais signe que je maîtrise la situation. J'entends déjà des étincelles qui crépitent...

- Mec. J'sais pas si t'es déjà allé chez le dentiste. Mais lâche moi, sinon t'auras un beau plombage après avoir taillé une pipe à mon gun. J'suis assez clair ?
- C'est qu'elle est dangereuse, la p'tite pute... Ca tombe bien, j'aime bien ça.

Il a pas le temps d'en dire plus. Je lui ai collé une beigne dans la gueule qui le sonne bien. Ca, ou l'alcool... Je retourne à mon verre de whisky quand la porte du bar s'ouvre. Une patrouille... Vraissemblablement, il va falloir se battre contre autre chose que du mec bourré, ce soir. Et comme par hasard, ce soir, j'ai décidé de sortir seul, sans les potes... Je me tourne vers mon voisin de comptoir encore conscient dont je connais maintenant la prestigieuse identité.

- Ca pue...

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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyMar 14 Oct - 19:00

J'essaye tant bien que mal d'étouffer un sourire lorsque j'entends mon voisin de comptoir entrer dans une joute verbale avec l'homme passablement ivre qui se tient entre nous deux. Un verre ou deux de trop ? Attends, avec son rythme de lever coude, je pense que ce gars à, en l'espace d'une soirée, engloutit l'équivalent du Mississippi en whisky. A ce niveau là, c'est plus de l'alcool qu'il a dans le sang, mais quelques globules rouge dans un flot d'alcool pas cher. Vous trouvez que j'exagère ? Attendez de sentir son haleine et ensuite on en reparlera.

Je garde mon calme, serrant tout de même assez violemment mon verre lorsque l'autre lui répond assez vulgairement. Intervient pas Rogers. T'es pas là pour te foutre dans les emmerdes. Je sais que ça te démange de lui faire bouffer le comptoir, mais calme-toi. Déclencher une bagarre dans un bar aussi crasseux, ne serait vraiment pas, mais alors pas du tout une bonne idée. Je prends une grande inspiration, essayant de garder mon calme. Mon sang ne fait qu'un tour lorsque l'insulte "sale pute" fuse dans l'air avec autant de grâce qu'un affreux coup de fouet. Je m'apprête à intervenir lorsque mon voisin réussit sans le moindre mal à sonner l'immonde ivrogne, l'envoyant câliner le sol crasseux et collant de l'établissement. J'esquisse un sourire, regardant rapidement, l'inconscient sur le sol avant de revenir fixer mon verre presque vide. Hm. Il serait peut-être temps que je demande au patron de m'en remettre un. Après tout, c'est pas comme si cela allait me rendre malade. J'élimine bien trop vite à l'alcool à mon goût ce soir… En même temps… Ai-je réellement déjà goûté aux joies de l'ivresse ? Une fois… Mais je me souviens surtout avoir été malade comme un chien. Merci à Bucky qui avait voulu me faire goûter au whisky, il a retenu la leçon. Une soirée à veiller que mon petit coeur fragile ne lâche pas et que je m'étouffe pas dans un rendu d'estomac. Et depuis il m'avait toujours gardé aussi loin que possible de l'alcool. Sûrement par peur qu'une telle chose se reproduise… Mais là, je pourrais boire toute la nuit, je resterais aussi sobre qu'une pierre. Certains rêveraient d'être comme moi, mais j'envie presque ceux qui sont encore capable de toucher l'ivresse du bout des doigts.

Je sursaute presque en entendant la porte du bar s'ouvrir, tandis que le bruit de bottes assez lourdes viennent polluer l'ambiance déjà désagréable à supporter. Génial. Les ennuis qui débarquent. L'enfer semble relâcher ses chiens, vomissant ses pions prêt à servir de chair à canon. Je n'ai pas besoin de me retourner pour connaître l'identité des salauds qui viennent d'installer un silence assourdissant et pesant dans le bar. Je pousse un soupir, reposant mon verre définitivement vide, arquant un sourcil tandis que je regarde du coin de l'oeil mon voisin. Jeune, avec un cuir et un air de bad-boy qui me fait doucement sourire.

"Sans déconner…"

Je lui adresse un léger sourire tandis que je me retourne pour faire face à la bande d'Apocalypse qui ressemble plus à une parodie des cavaliers qu'à une vraie menace. Trop d'assurance et d'arrogance peuvent être dangereuses… Que vous soyez en bande ou non, ça n'y change rien. Je regarde l'un d'entre eux s'approcher de moi, sortant un cran d'arrêt de sa poche, le faisant jouer entre ses doigts. Oh oui, tu penses réellement que cette petite chose va m'effrayer ? Pour qui tu me prends sincèrement ? Une gamine à qui tu vas essayer de faire les fesses ? Pitié.

"Tiens, tiens, tiens… R'gardez qui voilà les potes…. Ne serait-ce pas Steve Rogers en personne ? Eh ben Captain… Si ça c'est pas une surprise… L'patron va être ravi de savoir qu'on t'as mis la patte dessus…"

J'émet un rire à peine dissimulé, serrant un peu plus encore le verre entre mes doigts, le regardant approcher, lame en main. C'est ça approche… Le chien de garde d'Apocalypse vient se poster devant moi, posant la pointe de son couteau entre mes deux pectoraux, juste au niveau de mon coeur au rythme calme. Je soutiens sans le moindre mal son regard, osant même un léger sourire en coin.

"P'têtre même qu'il va nous récompenser si on te ramène jusqu'à lui… T'en penses quoi Rogers ?

- Je pense que tu peux aller cordialement aller te faire voir, toi et ta bande de chiens galeux. Conseil d'ami."

Le sbire écervelé grogne une insulte avant de tenter de me me poignarder. Sans l'ombre d'une hésitation je viens lui éclater mon verre sur la tempe, le regardant tituber en arrière. Je n'attends pas que les autres réagissent pour venir attraper une bouteille derrière le comptoir et lui éclater celle-ci sur le coin du museau. L'homme s'écroule. Apocalypse et ses sbires 0 - Steve Rogers et une bouteille de Jack's - 1.

"Suivant."
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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyJeu 16 Oct - 12:03

Il me sourit et se retourne vers la patrouille qui a envie de faire chier le monde libre. Il se retrouve nez à nez avec un mec qui sort son couteau. Je m'empêche de rire alors qu'il tente de faire son spectacle à jongler avec dans ses doigts. J'avoue, j'ai eu l'idée de choper le cran d'arrêt et de lui planter dans le poitrail pendant une demi seconde.Je le regarde du coin de l'oeil, lui tournant le dos... Il s'approche de nous et pointe son canif vers Rogers qui reste calme. Un peu froid, un peu d'humour, mais néanmoins, il l'envoie se faire mettre de façon très courtoise. Le petit chien d'Apocalypse tente de poignarder Captain. Captain qui vient d'ailleurs de lui exploser son verre vide en plein visage. Je desserre le poing dans lequel j'avais mon couteau, accroché à ma ceinture. Mais c'est pas fini. Rogers chope une bouteille de JD' avant de lui fracasser à la gueule. Les autres mecs arrivent sur Captain et je décide d'intervenir. Je me tourne, me lève et arrive à côté d'une des figures de notre patrie. Je me craque les doigts dans mes gants en cuir alors que je sens déjà l'électricité dans l'air. Ca crépite. La bagarre commence.

- Trois contre un, c'est déloyal.

J'en attaque un avant de le gâter à coups de poings. Deux coups, trois coups, quatre coups, puis j'arrête de compter. Que dans la gueule. Règle numéro un : Toujours frapper la gueule, le nez, ou les couilles pour faire mal. Ca, c'est la base du combat sans arme. Il finit par s'écrouler par terre et je le suis pour le finir. Si les héros ne tuent pas forcément leurs ennemis, moi, j'en suis pas un. Ils ont leurs principes. J'ai les miens. Coup par coup, je sens mon adversaire sombrer dans l'inconscience... On se bastonne autour d'une chiée d'innocents, de braves ivrognes qui veulent juste oublier dans la bière qu'ils sont gouvernés comme des pions... Je me relève et me tourne vers les deux autres.

- Les mecs. J'ai pas envie qu'on mèle à l'histoire des gens qu'ont rien fait. On va dehors. T'en penses quoi, Captain ?

Les deux mecs semblent pas vouloir coopérer... Tant pis, on va devoir les contraindre. Rogers et moi en chopons chacun un. Ils résistent... Mais on finit par les balancer dehors. Ca va chier. Il pleut averse dehors. Ca, c'est un temps comme j'aime... Il fait sombre, il y a de gros nuages noirs au dessus de New York. Ca va péter ! Hors de question de blesser un innocent dans l'histoire. Je les regarde les uns après les autres. Les deux mecs qui mangent la merde d'Apocalypse et Rogers. Captain. Je me bats avec Captain America dans mon camp. Quelque part, c'est un peu comme un rêve de gosse qui se réalise. Au nom de la liberté, son image de gardien de l'Amérique, mes idéaux de liberté que j'ai pompés à Lincoln... L'Amérique est au monde libre ! L'Amérique n'est pas à l'oppression ! Liberté ! A mort la tyrannie ! Je sors de la poche interieure de mon cuir une bouteille de Despe' dont j'ai déjà bu la bière pour mettre finalement de l'essence et un torchon imbibé dedans. Règle numéro un du parfait Anarchiste : Toujours avoir un cocktail molotov et un briquet sur soi. Je l'allume et regarde l'adversaire devant moi.

- Cours...

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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyMar 21 Oct - 14:00

Je dois avouer que ce n'est pas vraiment mon genre de venir fracasser des bouteilles sur le museau des sbires d'Apocalypse, et encore moins de déclencher des émeutes dans les bars, mais bordel, parfois ça fait du bien. Je lâche le tesson qui s'éclate au sol dans un fracas presque discret, tandis que mon compagnon de comptoir vient se poser à mes côtés, comme prêt lui aussi à se défouler sur ses chiens galeux. Un sourire m'échappe. Trois contre un déloyal ? Pour eux oui. Sans me vanter, je pense que je pourrais les étaler sans trop me fatiguer. Mais bon, un peu d'aide c'est pas de refus. Alors que le gamin au cuir s'élance pour fracasser le nez d'un d'entre eux, je m'occupe de l'autre, qui canif en main, espère me lacérer. Comme si t'en étais capable mon salaud. J'esquive son coup sans soucis, attrapant son bras, ma main sous son épaule, histoire de pouvoir briser ce-dernier d'un mouvement ample, entendant l'os craquer avec un certain plaisir. Net, simple et efficace. L'homme hurle tandis que je fais taire tout cri en le frappant dans la pomme d'Adam, le laissant muet et presque incapable de respirer. Plus les coups pleuvent, plus mes mouvements se font aisés et mécaniques. L'entraînement me revient sans soucis, je ne pense même plus, mon corps agit sans me demander mon avis. Et le pire, c'est que je le laisse faire, battant jusqu'à laisser mon adversaire pour mort sur le plancher. Je le regarde, parfaitement calme, mes phalanges encore tâches de son sang. Le liquide carmin goutte avec lenteur sur le sol tandis que je pose mon regard sur les deux restants. Ils frissonnent, je peux voir dans leurs yeux qu'ils voudraient fuir, mais que pour leur honneur ils doivent rester. Tant mieux, on aura pas à leur courir après. J'acquiesce silencieusement tandis que je fais un pas vers nos adversaires. Le gars tente de se débattre mais ma simple prise sur le col de sa veste suffit de le calmer, tandis que son teint vire carrément couleur lavabo. Du calme, je ne vais pas te faire de mal, du moins pas tout de suite. Je passe la porte du bar et le jette à terre, sur le pavé humide. Le ciel noir gronde au dessus de nous tandis que la pluie implacable s'abat sur nous, mouillant sans la moindre difficulté la fine veste que je porte et mon fin T-shirt blanc. En moins de temps qu'il en faut pour claquer des doigts, je me retrouve complètement trempé, l'eau ruisselant sur mon corps en de fines gouttes glacées. N'importe qui tremblerais sur ce contact froid, mais personnellement je m'en fous, c'est à peine si je le sens. Tout ce qui compte c'est les deux mecs à terre qui s'apprêtent à perdre définitivement l'usage de leurs genoux. Je frissonne en voyant la bouteille enflammée luire dans l'obscurité, et perd mon sourire en entendant cette menace prononcée du bout des lèvres. Je pose ma main sur son poignet, mes yeux toujours posés sur les deux sbires qui restent à terre.

"Pas si proche du bar. Si ça dégénère je ne veux pas que d'autres soient blessé… Alors éteint-moi ça. Promis, la prochaine fois, je te laisse leur foutre le feu, mais pour l'heure, restons dans le classique."

La prochaine fois ? Comme si il allait en avoir une. Je n'ai pas vraiment prévu de me battre de la sorte tout les quatre matins, et encore moins avec ce gamin. Les side-kicks j'ai déjà donné… Et franchement, j'aimerais éviter.

"Bon… On peut se la faire de deux façons les mecs… Petit un :  je le laisse vous transformer en grillades à point là maintenant, ou petit deux : vous courrez, on vous rattrape et on fait en sorte que vous ne puissiez plus jamais vous enfuir… Vous n'êtes pas d'accord ? Oh. Qui a dit que vous l'aviez ?"

Fallait pas débarquer dans un bar et venir me chercher. Apocalype m'a prit trop de choses et malheureusement, je n'ai que vous sous la main pour passer la rage, la colère et le désespoir qui me rongent depuis bien trop longtemps. Désolé les gars. Mais promis, ce sera rapide.

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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyMer 22 Oct - 19:58

Mon cocktail molotov brûle entre mes doigts, comme ma farouche envie de les faire flamber. Un message à Apocalypse. "Tout brûle"... C'est ces flammes là qu'il aura au cul en se frottant à moi. Je sais que je peux lui démonter la gueule. Rogers avec moi, avec les Eagles, on saura renverser sa tyrannie ! Captain m'arrête. Il ne veut pas qu'on fasse ça aussi près du bar. Je comprends. Mais voilà que les chiens chiens d'Apocalypse se lèvent et commencent à se barrer... Oh putain, on me la fait pas, celle là ! Je cerne le regard. Je serre les poings. Quand on me cherche, on me trouve. Je marche vite, avant de foncer vers eux. Je cogne à coups de poing avant de finalement éclater ma bouteille dans sa gueule... Il commence à prendre feu. Les flammes de la liberté commencent déjà à le dévorer... On lavera notre honneur dans leurs larmes, dans leur sang, dans leur crasse...

- J'ai un message pour ton patron, mec... Lui et ses potes pourront nous prendre notre ville, notre pays ou même le monde s'ils veulent se torcher avec... Mais moi vivant, nous vivants, ils ne nous prendront pas notre Liberté ! On sera là pour lui exploser la gueule, lui montrer qu'on déconne pas ! Tu nous entends ?! Si tu nous entends, va te faire enculer ! Bien profond ! Tu nous fais pas peur ! C'est qu'une putain de question de temps avant qu'on te bute ! On va te buter ! On t'en fait la promesse !

Le tonnerre gronde. La pluie glacée s'abat sur nous. Je me tourne vers mon prestigieux allié et le regarde. Je sais pas à quoi il pense, vraiment pas... J'espère en tout cas qu'il doute pas non plus du fait qu'on peut battre Apocalypse, tous unis.Unis autour d'une même bannière : Celle d'un monde libre ! Unis pour la liberté ! Je fonce vers celui qui tient encore debout avant de lui coller plusieurs beignes. Il contre attaque... Direct dans le nez... Il s'éloigne finalement de nous. Il va balancer tout ce que j'ai dit à l'encontre de son maître qui se fera bouffer la saucisse, à tous les coups après avoir eu le message... Dangereux ? Peut être ! Mais ensemble, on réussira... J'ai peut être mis la population en danger... Peut être qu'il ne doit finalement pas être au courant ? Je regarde Captain alors que le sbire vivant est de moins en moins visible, laissant son pote brûler vif...

- J'suis désolé pour la provoque à Apocalypse... Faut peut être du coup buter son chien chien ..?

Je craque mon poing où crépitent déjà quelques étincelles...
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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyMer 29 Oct - 19:00

"Eh merde…"

C'est tout ce qui traverse mes lèvres. Voilà que les chiens de ce salaud se tirent et que mon camarade visiblement anarchiste de comptoir trouve sympa d'en faire brûler un vivant. La pluie essaye tant bien que mal de me cacher l'odeur ignoble de la chair qui brûle mais pourtant et je ne sens que ça. Les cris se font déchirants. Ceux d'un homme qui se meurt et qui sent les flammes de la faucheuse le ronger. Je ferme les yeux face aux souvenirs désagréables que cette mort ramène sur mes paupières closes. J'ai vu bien trop d'hommes mourir sous mes yeux et même si ce dernier n'est qu'un des pions d'Apocalypse, j'éprouve toujours ce même dégoût et cette même douleur lorsque je vois quelqu'un mourir. Un autre juron m'échappe.

"Désolé ? Tu peux l'être… Je vais m'en occuper."

Je pousse un soupir tandis que je le poursuis. Il me faut pas plus d'une minute pour le rattraper. Essayer d'échapper à quelqu'un comme moi, c'est comme vouloir échapper à un guépard. Il n'y a que peu de gens qui peuvent se vanter de m'avoir battu à ça et je pense que lui n'est pas de ce genre. Je le plaque au sol. L'homme hurle au moment où dans sa chute j'entends un de ses genoux se briser. Le bruit est immonde. Je serre les dents tandis que je l'attrape par le col et le traîne jusqu'au gosse.

"Tu vas pas me tuer pas vrai ? Hein ? Captain America tue pas… T'pas un type comme ça Rogers…
- C'est vrai, mais malheureusement pour moi, je connais des gens qui n'ont pas le même point de vue que moi sur la question…"

L'homme geint, me supplie même, mais je me ferme complètement, je refuse d'entendre ses cris. Je refuse d'accepter le fait qu'il va mourir, en partie par ma faute. Je le jette au pied du gamin.

"J'ai cru comprendre que t'aimais bien les faire griller, alors je t'en prie, je te laisse celui-là. Fais vite c'est tout. J'ai pas toute la soirée pour ces conneries."

Je me retourne, refusant de voir et d'en entendre plus. J'en ai marre de toute ça. C'est pour ça que j'ai tout abandonné. Que j'ai arrêté d'être Captain America. Parce que j'en avais marre de voir tout ça. C'est plus simple de se couvrir les yeux et de se retourner et de prétendre que tout ceci n'est jamais arrivé. Oublier et passer à autre chose. C'est ainsi que la vie fonctionne.

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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyVen 31 Oct - 12:40

Après avoir légèrement râlé, il rattrape le sbire en quelques foulées. Quand on dit que c'est un super soldat, c'est pas une réputation surfaite. Ca vaut pas la vitesse de l'éclair côté course, mais je sais que si on vient à faire un combat l'un contre l'autre, je me ferais déboîter en deux minutes si j'arrive à bien l'esquiver... Il fracasse le chien d'Apocalypse et le flanque à mes pieds. Il ne le tuera pas. C'est un homme de principes. Il a un sens moral, même contre l'ennemi. Ce n'est pas mon cas. Pour moi, un bon ennemi est un ennemi mort. Captain me demande de vite en finir avec le pauvre mec qui va crever. Je regarde ma main habillée d'un gant de cuir et mon autre main armée par mon pistolet. Ca crépite d'un côté, ça me démange de l'autre... Je ne sais pas comment je vais le tuer. Mais je dois le faire. Rogers se retourne pour ne pas me voir achever cet homme. J'arme finalement mon flingue avant de le pointer entre ses deux yeux.

- T'as l'bonjour de la part de Lincoln, sale chien.

Un coup de feu à bout portant. Simple, clair, efficace, mortel... Mais ça me suffit pas. Une fois qu'il est tombé, je tire trois ou quatre autres balles sur son visage pour qu'il soit méconnaissable. J'ai dû vider mon chargeur dessus, je crois... Je recharge mon flingue avant de me tourner vers Captain. Je ne reconnais pas l'homme qui était auparavant le visage d'une Amérique libre. Est-ce qu'il aurait perdu la foi en son pays ? Non. C'est pas possible. Captain America qui croit plus en son pays, c'est pas possible. Nan. Je range mon flingue et regarde le super soldat.

- C'est réglé, maint'nant...

Il ne se retourne pas vers moi. Je m'avance vers lui et pose ma main sur son épaule. C'est risqué, sachant qu'il peut me retourner le bras en un dixième de seconde. Mais on est du même camp. Pourquoi est-ce qu'on viendrait à se battre ? Enfin... Plutôt pourquoi est-ce qu'il viendrait à m'exploser la gueule ?

- Captain... Tu nous fais quoi, là ? Un mec qui défonçait des nazis à la pelle en 40 peut pas buter un simple sbire de dictateur... Comment c'est possible ? Pourquoi ? T'étais mon héros quand j'étais gosse, t'as rien à voir avec le mec que t'es aujourd'hui... Il a bien dû s'passer un truc !

Je reste immobile, main sur son épaule. Je veux savoir pourquoi notre héros national est plus capable de fracasser l'oppresseur de son propre pays. Je dois le savoir. C'est notre combat à tous les deux, je peux pas laisser quelqu'un gouverner sur mon pays... Non. Jamais. Moi vivant, jamais la dictature ne durera. Pour l'Amérique.
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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptySam 1 Nov - 21:15

J'entends la sécurité du flingue sauter. Je garde les yeux clos, fourrant mes mains dans mes poches. Je ne veux pas voir, ni même entendre ce qu'il va suivre. Je ne suis pas con, je sais ce qu'il va faire, puisque c'est moi qui lui ai demandé de faire ça… Mais est-ce dont tout ce à quoi se résume l'ancien Captain America ? Un homme qui laisse d'autre tuer à sa place parce qu'il n'en a pas le courage ? Peut-être bien. Et si c'est réellement le cas, alors je suis bien plus pathétique que je ne le pensais. Je suis incapable de supporter d'avoir plus de sang sur les mains alors je laisse les autres faire. Tu parles d'un symbole de l'Amérique. Je ne suis qu'un incapable, un lâche. Ses mots précèdent le coup de feu qui résonne bien trop entre le chant de la pluie sur le pavé. Un silence de mort, pesant et étouffant s'installe alors entre nous. Ses mots viennent rompre le murmure assourdissant des gouttes qui continuent de s'abattre sur moi, essayant de laver le sang de cet homme. Je ne me retourne pas, la mâchoire serré, incapable de prononcer le moindre mot. Je frémis en sentant sa main se poser sur mon épaule. Je pourrais lui casser le poignet avant qu'il n'ai eu le temps de citer une fois de plus Lincoln et pourtant il vient me toucher. Je me retient de le faire, préférant regarder au loin. Ses paroles m'agacent au plus haut point. Pour qui se prend-t-il à me parler ainsi ? À l'entendre on dirait qu'il me connait et qu'il pense tout savoir sur moi. Se passer un truc ? Tu n'as même pas idée gamin. Pas le moindre début d'idée. Je repousse sa main d'un geste un peu sec avant de me retourner pour lui faire face.

"Écoute gamin, je ne sais pas si tu penses que battre et tuer quelques sbires dans un bar a fait de nous des amis, mais autant mettre les choses au clair : ce n'est pas le cas. Alors désolé mais le Captain que tu idolâtrais lorsque tu étais gosse n'existe plus, y'a plus que moi. Quand à ce qu'il m'est arrivé… Pitié nous n'avons pas gardés les cochons ensemble, alors désolé de le dire aussi froidement, mais ça ne te regarde absolument pas."

Dire que tout ce que je voulais ce soir c'était juste aller prendre un verre, histoire de faire semblant d'oublier tout ça, histoire d'essayer de toucher du bout des doigts l'ivresse… Mais non, comme d'habitude il faut que j'arrive à me foutre dans les emmerdes. Buck avait raison sur un point, j'attire les problèmes. Enfin plutôt je vais les chercher inconsciemment. Comme si j'aimais ça. Je pousse un autre soupir.

"… Tout ce que je voulais c'était prendre un verre mais ça semble trop demander… La prochaine fois je me contenterais de boire en solitaire dans mon appartement."

Je lui tourne le dos, commençant à m'éloigner.

"Prends-soin de toi gamin et au plaisir de ne pas te recroiser pour tabasser des sbires d'Apocalypse."

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MessageSujet: Re: [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven   [CLOS] It taste like old american spirit - Aster & Steven EmptyLun 3 Nov - 17:00

Il me repousse. Pas froidement, mais il est légèrement sec. La pluie commence à tomber beaucoup plus fort autour de nous. Il sort une tirade disant qu'on est pas des potes, même si on a défoncé des chiens-chiens d'Apocalypse -enfin... Il a défoncé les siens et moi, j'ai tué les miens...-. Captain America n'est plus, selon lui. Il reste juste ce mec paumé qui trainait dans un bar et qui avait l'air d'être un putain de déprimé devant son verre de Jack's. Le discours qu'il prend est déprimant. Il a plus l'air de croire en ce qu'il est, en ce qu'il fait passer comme message patriotique. Captain America... Putain, mais lui qui s'est toujours relevé après une défaite finit par rester à terre. New York, le pays entier doit-il faire pareil ? Non ! Faut qu'il se lève, se soulève ! Qu'il prenne son bouclier et qu'il le brandisse fièrement ! Pour son pays ! Pour son putain de pays ! Je garde le silence alors qu'il continue de me rebuter. Il ne veut rien me dire. Je crois en lui, mais lui, c'est pas vraiment le cas... La pluie devient torrentielle autour de nous, les éclairs viennent même souligner son message de fatalité. Il se dit qu'il peut plus avoir une vie normale, boire peinard son Jack's dans un bar, c'est même plus possible. Il me fait même presque pitié... Je prends la parole, d'une forte voix entre les éclairs qui hurlent dans les nuages noirs.

- Captain... Nan. Tu peux pas avoir une putain de vie normale. T'es un putain de héros pour notre pays ! Que tu le veuilles ou pas, t'es le visage de notre nation. Tes combats, tes espoirs, tes idéaux, tout ça, ça fait de toi quelqu'un qui peut faire comme il veut, il aura jamais droit à une vie normale, même s'il finit au fond du trou, même si ça devient la dernière des merdes pour on sait pas quelle putain de connerie. Tu peux renier ton titre autant que tu veux. Mais tu resteras toujours Putain de Captain America ! Merde !

Mais il se retourne et prend congé de moi en commençant à partir. Il espère qu'on se recroise pas un jour, ce qui est tout le contraire de mon côté. Il a besoin qu'on puisse croire en lui. Et si y a bien quelqu'un qui a jamais perdu la foi en ce héros national, c'est bien moi. Il s'éloigne. Je finis par en rajouter une couche.

- Pars si tu veux. Mais oublie jamais. T'es l'Amérique. T'es l'Amérique à toi seul ! Tu te relèveras de tes blessures, physiques ou morales. La Liberté, mec ! La Liberté ! Tu peux pas la laisser tomber ! << L'Insurrection est le plus sacré des devoirs >> ! On se reverra. On se reverra ! Et c'te fils de pute d'Apocalypse, on va lui défourailler la gueule ! Tu le sais au fond de toi aussi bien que moi ! On aura sa putain de peau et on brûlera son cadavre à grands coups de cocktail Molotov !

Il ne répond rien. Le tonnerre gronde, maintenant. La pluie m'empêche maintenant presque de voir Rogers. Captain. Captain America... Je tourne les talons et me mets à courir. Je finis par m'envelopper de mon aura et de filer dans un grondement de tonnerre...
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