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 Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]

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MessageSujet: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyMer 11 Juin - 22:21

Réminiscence d'un passé misérable
Gabrielle McCormick & Stephen Strange se retrouvent en ce 11 juin 2006 à Barclays Center Station et il est approximativement 18 heures 12 minutes. Les images sont de Marvel World et Imgur.


"Nous sommes en retard."

Le ton de sa voix est froid et autoritaire. Les bras croisés, les yeux fixés sur le tunnel sombre du métro, il ne décoche aucun regard à la jeune femme qui l'accompagne et tente d'attirer son attention.

"Euh... oui, mais nous devrions arriver juste à temps..."

"Non."

La voix se fait plus sèche, directe. Vêtu d'un magnifique costume en soie italienne clair, avec des chaussures sublimes, il dégage une impression de luxe et de puissance qui impressionne les femmes et les gens du monde. Il le sait, il aime en jouer.

"Nous devions arriver cinq minutes en avance. Je l'avais exigé, afin que mon entrée soit remarquée."

Par les journalistes et les photographies, mais il ne le dit guère.

"Mais votre entrée sera remarquée, docteur Strange..."

Subitement, l'homme se tourne et fait face, de toute sa hauteur, à la jeune femme. L'image est paradoxale : lui, impressionnant, beau et séduisant, sûr de lui ; elle, plus petite, plus repliée sur elle, vêtue d'un tailleur trop ample, un peu trop ronde, de grosses lunettes. Elle n'a pas confiance en elle, et il ne fait rien pour l'aider.

"Pas comme je le souhaite, Amy. Je suis déçu par la gestion de mon planning, ainsi que par vos piètres excuses... et ce sera PROFESSEUR Strange, pour vous."

Depuis qu'il a été nommé professeur temporaire à l'Université de New York, Stephen Strange, jeune chirurgien en vogue, en train de révolutionner le monde de la précision médicale, ne touche plus terre - et n'a plus aucun intérêt pour les pauvres créatures qui l'entourent.

Véritablement arrogant, suffisant, il se considère supérieur aux gens, si "faibles" et si "creux". Goûtant de plus en plus la présence des médias et des puissants, il sélectionne ses opérations et veut apparaître comme un révolutionnaire, un homme changeant la face de la chirurgie et extraordinaire.
Récemment, il a engagé Amy comme assistante chargée de son organisation et de ses relations. En réalité, la jeune femme doit s'occuper entièrement d'un enfant trop gâté, qui ne cesse de l'accabler ; elle n'a pas encore trouvé le moyen, et le courage, de le lui faire remarquer.

Un certain silence s'installe entre eux, à peine dérangé par les annonces vocales qui indiquent le retard grandissant sur les lignes. Stephen Strange sent son irritation monter, lui qui souhaitait être la star de cette représentation à l'opéra ; il songe de plus en plus à se séparer de cette attardée.

"Euh... professeur Strange..."

"Quoi ?!"

"Cette dame... au loin... elle vous a sollicité à de nombreuses reprises, pour un rendez-vous. Je l'ai refusée, mais je crains qu'elle profite de cette... attente... pour insister, et..."

"Pourquoi avoir refusé ?"

Si le ton avait été sec, il est curieux désormais, alors que Stephen découvre au loin la silhouette sublime d'une jeune femme très séduisante. Un léger sourire, presque carnassier, apparaît sur son visage alors que le quai de métro se remplit autour d'eux.

"Elle... elle n'entre pas dans vos barèmes..."

"Ah. Une pauvre, donc."

Strange hausse les épaules, et détourne le regard.
Il y a beaucoup d'autres belles femmes dans la ville - et beaucoup plus fortunées.

(HJ/ Je me suis permis d'avancer un peu, de contextualiser... n'hésite pas à me dire si je dois modifier et si j'en ai trop fait ! /HJ)
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyLun 16 Juin - 15:42

Ce n'était pas une matinée comme une autre. Depuis plusieurs jours, Gabrielle téléphonait sans cesse à un cabinet médical, elle avait besoin d'aide, elle avait besoin d'un très bon médecin, son problème était délicat. L'un des enfants dont elle s'occupait était malade, très malade, et seul un très bon chirurgien pouvait l'aider. Ou du moins essayer de faire quelque chose pour qu'il s'en sorte. Elle avait appelé encore et encore, on lui avait dit non encore et encore. Sans raison. Enfin si, ils invoquaient une raison, celle de l'argent, elle ne pouvait pas les payer assez...C'était toujours une question d'argent au final dans ce monde.

Mais la matrone n'était pas du genre à se laisser aller, à attendre posée sur son cul que les choses passent. Elle était de ceux qui essaient, de ceux qui bougent. Elle avait tenté d'aller le voir directement à son cabinet, elle voulait lui parler directement au lieu d'être mise au rebut par une secrétaire idiote qui ne savait pas de quoi elle parlait. Ce n'était pas juste, le cas n'était pas traité selon sa gravité, mais juste selon le compte en banque de celui qui devait payer...Mais quand elle avait essayé de lui parler, elle n'avait pas pu, elle n'avait jamais réussi à le voir, même pas à l'approcher un tant soit peu. Les grands moyens devaient être employés pour le croiser enfin.

Elle l'avait observé, elle avait étudié son emploi du temps, elle avait même trouvé comment enfin le rencontrer. Et c'était là que nous en étions, à cette matinée qui n'était pas du tout comme les autres, qui n'était pas anodine. Elle l'avait suivi jusque dans le métro, dans une des stations de Queens. Mais elle préférait rester à distance, le regarder de loin, elle ne savait pas encore comment l'aborder. Et puis elle pensait toujours aux enfants, elle les avait laissés chez elle, avec les ainés capables de les garder. Mais elle s'inquiétait toujours quand elle n'était pas chez elle, quand la maman ours ne pouvait pas veiller sur ses petits convenablement. Mais courir après cet homme faisait partie de ça, pour veiller sur eux, elle avait besoin qu'il les aide et il le ferait...Elle le convaincrait.

Mais il l'avait vu. Sa secrétaire, cette voix agaçante au téléphone, lui avait montrer Gabrielle, à quelques mètres de lui, sur le quai du métro. Ils se regardèrent un instant, elle ne voyait en lui qu'un homme, un médecin, quelqu'un qui pouvait l'aider mais ne le faisait pas. Que voyait-il lui ? Elle n'avait pas envie de le savoir, rien qu'à voir ce sourire qu'avaient souvent les hommes en la regardant...Ce siècle était empli de goujats, de crétins et de machistes, tous pensaient que les femmes leur appartenaient, peu importe lesquelles...L'époque où elle était née avait ses défauts, mais au moins, les hommes savaient se tenir...Et ce sourire, elle le lui ferait avaler si il se montrait impoli. Mais déjà, il se détourna, son idiote de secrétaire avait du lui dire pourquoi elle était là, à le regarder.

Le quai était de plus en plus bondé quand une rame arriva enfin. Un instant, elle se demanda quand même si il changerait d'avis, mais quand la sonnerie annonçant la fermeture des portes retentit, elle monta quand même, elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner. Et elle fila vers lui, jouant des coudes pour l'atteindre, au moins sa petite taille lui permettait de se faufiler au milieu de tous ces gens.

- Il faut que je vous parle, mr Strange, lança-t-elle une fois face à lui. Vous ne me connaissez sûrement pas, je pense que vous n'avez même pas regardé le dossier. Mais vous êtes coincé jusqu'à prochain arrêt, alors écoutez moi. Un petit garçon va mourir si vous ne l'aidez pas, tout ce que je veux c'est que vous vous occupiez de mon petit garçon et je vous fous la paix jusqu'à la fin de vos jours.
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyLun 16 Juin - 18:07

Stephen Strange se considère supérieur au reste de l'Humanité.

Si la Nature lui a confié un don précieux, c'est son travail et son acharnement qui l'ont rendu si efficace, si extraordinaire. Ses multiples interventions repoussent les limites de la science et de la connaissance médicale, et il sait qu'il est en train d'inscrire son nom en grand dans l'Histoire de la chirurgie.

De ce fait, ses réussites et son arrogance n'ont fait que grandir, et le déconnecter du reste du monde.
Invité dans de nombreuses soirées, hôte des puissants dans son somptueux appartement, il a perdu tout lien avec ses patients, qui ne sont plus qu'une occasion de briller et d'augmenter sa fortune personnelle.

"Je suis le Professeur Stephen Strange."

Sa voix est sèche, autoritaire. Son regard adopte une expression glacée, alors qu'il se fixe sur la silhouette juste devant lui. La jeune femme signalée par Amy a, apparemment, tenu à défendre son cas devant lui, et il ne supporte guère cette intrusion.

"Et tout rendez-vous est à prendre avec mon assistante."

Les yeux de Strange restent figés quelques secondes sur Gabrielle, comme pour lui signifier que tout ceci ne servirait à rien. Il a tant entendu ce genre d'argument : tous les patients sont toujours en "danger de mort", tous leurs proches sont prêts à "tout", tous les demandeurs le laisseront "tranquille" après qu'il soit intervenu... il n'y croit plus.

Stephen ne veut plus perdre son temps et son précieux talent dans des interventions inutiles. Il se contente, désormais, d'opérations complexes et lucratives, afin d'intensifier sa présence dans le Grand Monde.
La jeune femme devant lui est certes belle, et elle doit certainement être persuadée de ce qu'elle dit ; cela ne le concerne juste pas.

Le Professeur, chirurgien émérite, ne peut pas gérer toute la misère du monde, même si elle est présentée par une aussi jolie jeune femme.

"Amy ?"

"Tout de suite, Professeur Strange."

Il se détourne, et son assistante prend le relais, avec une voix toute autant incisive et sèche.

"Madame, nous en avons déjà discuté : le Professeur Strange ne peut s'occuper de votre dossier. La discussion était déjà close la dernière fois, je ne vois pas ce que je peux vous redire ici..."
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyMer 18 Juin - 18:54

L'arrogance et la suffisance étaient des choses qui exaspéraient Gabrielle. Elle ne comprenait pas qu'on pouvait se prendre pour supérieur à tout le monde, comme si cet homme pouvait être plus intelligent qu'elle juste parce qu'il avait fait des études...Elle était bien plus vieille que lui, avait connu bien plus de choses que lui et ne se prenait pas pour autant pour un être supérieur...Et accessoirement, elle pouvait le bouffer si elle s'énervait...Mais il fallait qu'elle reste calme, qu'elle tâche de ne pas coller son poing sur la figure de cette secrétaire irritante. Elle soupira longuement.

- Vous ne pouvez rien me dire de plus, ce n'est pas à vous que je veux parler, dit-elle sèchement en écartant cette impertinante. Pourquoi vous ne voulez pas vous en occuper ? Expliquez moi au moins ça.

Elle était revenue face à lui, il était impoli en plus du reste. Mais pourquoi est-ce que cela l'étonnait ? Elle le sentait vulgaire et méprisant, comme si elle n'était rien de plus qu'une paysanne et lui un lord...Mais il ne s'en tirerait pas si facilement, elle pouvait être chiante, même plus que ça, elle pouvait lui pourrir sa petite vie, elle pouvait faire plein de choses pour qu'il craque. Mais elle voulait lui laisser une chance, c'était plus correct. Avant de le harceler, elle pouvait lui laisser une chance quand même...Et sinon, elle laisserait l'ourse le convaincre...

- Je n'ai pas assez d'argent c'est ça ? Elle ne lui avait même pas laissé le temps de répondre à sa première question, elle était trop agacée pour même l'écouter sans doute... Il n'y a que ça qui compte hein ? Combien vous allez ramasser ?

Combien d'arrêts de métro allaient-ils falloir avant qu'il soit convaincu ? Elle doutait presque qu'il le soit, mais elle pourrait toujours l'emmerder comme ce n'était pas permis si il se détournait encore une fois d'elle pour l'ignorer...
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyDim 29 Juin - 12:32

(HJ/ Désolé du retard ! /HJ)

Stephen est contrarié.

En engageant la jeune et incompétente Amy, il espérait qu'elle sache au moins lui garantir une forme de paix, de calme vis-à-vis de ceux et celles qui le sollicitent quotidiennement ; elle ne parvient même pas à remplir cette simple mission.
Il lui jette un coup d'oeil noir, terrible, avant de se tourner définitivement vers l'inconnue et de la jauger. Elle est belle, superbe, mais elle l'ennuie, ici. Et il ne le supporte guère.

"Vous avez toute latitude pour considérer que l'argent n'est pas l'élément le plus important dans notre existence, dans notre ville, dans notre mode de vie occidental. Cependant, force est de constater que ce type de pensée appartient aux moins fortunés d'entre nous."

Strange soupire lourdement, et laisse s'installer un petit silence pour marquer chacun de ses mots.

"Tel n'est pas mon cas, tel semble être le vôtre. Nous n'avons, apparemment, pas le même mode de vie, et pas les mêmes espérances. A titre personnel, je considère que tout travail mérite salaire, et que tout travail exceptionnel mérite un salaire exceptionnel."

D'un geste évidemment arrogant, il pose sa main sur l'épaule de la jeune femme, et lui offre un sourire suffisant.

"Comprenez que si je baisse mon tarif pour une cause, même juste, va ternir mon discours et ma prestation. Je suis persuadé que d'autres collègues sauront vous aider, et agir au mieux pour votre besoin. Il y a des médecins qui offrent des facilités de paiement, et des facilités de crédit ; tel n'est pas mon cas, et tel est mon droit dans un pays libre."

Son regard se tourne vers Amy, et devient plus sombre, plus dur.

"Amy, veuillez transmettre les coordonnées de mes collègues. Madame..."

Il se tourne vers Gabrielle, et lui offre un sourire faux et mielleux.

"Bonne journée, bon courage et adieu."

Stephen s'avance de quelques pas et se détourne des deux femmes, tandis qu'une Amy terrifiée pour son avenir cherche dans son sac les informations demandées par son employeur. L'échange semble être terminé pour ce dernier.
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MessageSujet: Re: Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle]   Réminiscence d'un passé misérable [Gabrielle] EmptyJeu 3 Juil - 9:34

Gabrielle était tellement choquée par tout ce que cet homme disait, ce qu'il était, son comportement, qu'il ne lui vint même pas à l'esprit de réagir. Dans n'importe quelle autre situation, elle aurait répondu quelque chose, elle se serait battue et aurait fait ravaler sa fierté à ce petit connard arrogant. Mais elle était tellement estomaquée qu'elle n'y pensa même pas, qu'elle ne bougeait même plus. Figée au milieu de tous ces gens, dans un métro bondé, à regarder cet homme, elle ne savait plus quoi faire, quoi dire, elle n'avait jamais vu un tel homme de toute sa longue vie...Elle ne fit pas attention à l'assistante, elle ne voyait plus rien autour d'elle et ne pensait à rien d'autre qu'à ce petit garçon...Quand le métro arriva à son terminus, quand il se vida complètement et qu'elle fut totalement seule à l'intérieur, elle sembla retrouver l'esprit.

Elle cligna des yeux un moment, c'était comme si quelques secondes à peine s'étaient écoulé depuis que cet homme lui avait dit adieu. Un vertige la prit et elle dut s'assoir sur l'une des banquettes du métro, fermant les yeux et cherchant à se calmer. Elle sentait l'ours en elle remonter, elle sentait une haine violente de cet homme l'envahir, l'envie de le déchiqueter entre ses crocs et ses griffes. Mais ça ne servirait à rien du tout, ça la soulagerait à peine...Elle ne devait pas laisser l'animal en elle aller à sa guise, elle ne pouvait pas se laisser faire comme ça. Elle déglutit et se releva, un agent de service du métro n'était pas loin et lui demanda si tout allait bien. Elle put difficilement répondre que oui, mais s'éclipsa avant qu'il n'ait pu demander quoi que ce soit d'autre.

Elle traversa la ville à pied pour rentrer chez elle, tourmentée par toute cette histoire, triste et terriblement accablée. Qu'allait-elle faire maintenant...? Elle n'en savait rien du tout. Le lendemain, elle alla voir tous les médecins, chirurgiens et pédiatres de la ville, trouver quelqu'un pour faire son travail. Mais les choses étaient beaucoup plus compliquées que cela, elle n'avait pas beaucoup de moyens pour ça, elle avait beau recevoir des aides et des dons, la vie n'était pas facile pour les citoyens ordinaires de New-York...Il ne comprendrait jamais ça lui, cet imbécile...Gabrielle ne devait plus penser à tout cela, à cet homme et à son égo surdimensionné, à ce qu'il avait dit. On ne lui avait jamais parlé de la sorte, insulté comme ça...

Ce n'était pas sa colère qui changerait les choses. Ce n'était pas son dégoût de cet homme qui guérirait son petit garçon. Ce n'était pas parce qu'elle le mettrait en pièces que ça ferait revenir son petit garçon.
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