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 De la gloutonnerie...

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MessageSujet: De la gloutonnerie...   De la gloutonnerie... EmptyMer 24 Sep - 18:55

DE LA GLOUTONNERIE...
Eddie Brock & Steve Rogers se retrouvent en ce 24 septembre à Brooklyn et il est approximativement 17h20. Les images sont de Tumblr.



La plupart des civils étaient confinés chez eux, redoutant les patrouilles d'Apocalypse plus que toute autre chose. Se mêler à la population fut chose aisée : jamais il ne s'était montré sous ce visage humain en leur présence, seulement sous forme symbiotique. Ce qui lui permettait de préparer le terrain, mais aussi amasser des informations qui seraient susceptibles d'intéresser ses supérieurs hiérarchiques. Disons-le simplement, Venom était l'un des meilleurs en terme de nettoyage. Mais en ce qui concernait l'espionnage pur et simple, il manquait souvent à l'appel, préférant sauter sur sa victime avant même qu'elle n'ait eut le temps de laisser tomber ses barrières psychiques. Alors oui, il avait une préférence pour des déjeuners copieux et les bains sanglants, et pensait trop avec son estomac – et sa rage naturelle.

Il avait amadoué la veille et l'avant veille ce petit groupe de réfugiés humains en leur donnant des vivres, et prônant son soutien à la cause rebelle. Si ses talents de manipulateurs avaient réussi à l'amuser lui-même, Eddie en eut rapidement marre. Lassé par les paroles imbuvables de certains de ces homo sapiens, il tint environ deux heures face à eux, en restant plutôt sobre. Mais les piaillements incessants des enfants le rendaient fou. Sans compter l'une des femmes qui pleurait la mort de son fiancé dans un coin du squat.

Dans un élan de rage, l'ancien journaliste alla violenter cette dernière, avant de lui arracher la tête à main nue. Lorsqu'il fut découvert, c'est à dire presque instantanément après son acte, il laissa son symbiote épaissir sa masse musculaire, le recouvrir et lui rendre cette apparence monstrueuse qu'il aimait tant.

Dehors, il pleuvait des cordes. Une journée comme on n'aimerait pas en connaître : le tableau était parfait. Mais au delà de tout ça, ils avaient faim. Excessivement faim. Les cris commencèrent à fuser, et, seulement armés de leur instinct de survie, tentèrent de s'échapper. Dans sa course, qu'il parvenait évidemment à gagner à chaque fois contre ces bipèdes frétillants de vie, il parvint à en tuer quatre. La moitié avait donc été décimée en quelques minutes. Arrivés dehors, l'une des gamines glissa et s'écrasa dans la boue. Elle pleurait, hurlait...ce qui aurait pu être sa mère la releva et la prit dans ses bras, mais il était déjà trop tard.

Les autres avaient prit un peu d'avance, mais ça ne les sauverait pas. Venom en profitait pour se repaître de quelques morceaux de chair par-ci par-là, puis repartait de plus belle. Il parvint enfin à coincer les survivants dans une ruelle dans laquelle ils avaient trouvé refuge derrière des poubelles vomissantes de déchets. Le souffle court, ils ignoraient que la bête noire possédait un sens inné pour la traque des êtres vivants.

Il feinta de ne rien sentir et passa son chemin, mais trente secondes plus tard il se retourna et se mit à rire. Venom s'esclaffa :

« Nous allons nous régaler ! Les femmes et les enfants d'abord ! », railla t-il avec cruauté.

Ses sens l'avertirent d'une nouvelle présence, mais il n'y prêta pas réellement attention, se disant que ça n'allait être qu'un autre morceau de viande supplémentaire à ingérer avec gloutonnerie.

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Avenger
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Steven RogersSteven RogersAvenger  Niveau 4

MESSAGES : 140
LOCALISATION : Un appartement en ruine dans le Queens
PROFESSION : Ex-Captain America.

MessageSujet: Re: De la gloutonnerie...   De la gloutonnerie... EmptyJeu 2 Oct - 13:32

Quelle journée de merde. J'ai pas tendance à le dire souvent, enfin ça dépend…., mais là. Wow. C'est vraiment l'archétype de la journée raté à tout les niveaux. Une inondation dans l'appartement que je squatte, visiblement l'évier de la cuisine n'est pas en si bon état après tout, une autre vitre qui a décidé de voler en éclats, permettant ainsi à la pluie de venir saloper les quelques croquis dont j'étais à peu près content. Oh oui, parce que j'oubliais de parler du temps de merde. Ah, Brooklyn sous la pluie. Comme si tout n'étais pas déjà assez sombre. Un peu de soleil ne tuerait personne. Alors oui, j'avais fuis mon appartement en ruine, quelque peu lassé pour aller traîner dans le coin, espérant trouver un temps plus clément. Mais non. Tout New-York semble plongé sous cette pluie maussade et glaciale.

Trempé jusqu'aux os, je déambule dans les rues vides, essayant tant bien que mal pour trouver un endroit où m'abriter, car super-soldat ou pas, je n'aime pas prendre la pluie plus que ça, sans compter que l'heure des sbires d'Apocalypse approche à grand. Mieux vaut pour mes fesses de héros que j'aille me cacher en attendant qu'ils passent. Je m'abrite donc dans un immeuble fleurant bon le squat humide. Ô la douce odeur de la crasse humide. Ça n'a pas de prix. J'ébouriffe mes cheveux, essuyant l'eau qui ruisselle l'air de rien sur ma peau. La vache, j'ai l'impression d'être un chien mouillé. Sérieusement. Mes vêtements me collent tant à la peau qu'ils en deviennent presque lourd à porter. Je pousse un soupir, avant de remarquer que quelque chose ne va pas. C'est un squat. Alors pourquoi tout est étagement aussi… calme ? Sur mes gardes je reste immobile attendant de voir si l'un des habitants va finalement se manifester, mais non, rien. Pas un bruit. Seulement la pluie qui frappe durement le goudron. Mes yeux se posent sur le sol tandis que je reste là à attendre, fixant l'eau rougeâtre à mes…

Wow. Attends. C'est pas normal ça. Des cris retentissent. Plus une démonstration d'une peur des plus viscérales qu'autre chose. Un désespoir apeuré face à la mort. Je relève la tête, cherchant du regard la cause de ce cri. Et il apparait devant moi. Grand, puissant, brutal et assoiffé de sang. Qu'est-ce que… ? Un monstre aux dents aiguisées et aux crocs prêt à découper la jeune femme et son enfant sans le moindre regret. Ni une, ni deux j'attrape le premier truc qui me tombe sous la main, un couvercle de poubelle pour être honnête, que je lance dans un mouvement plus que longuement répété et familier. Je n'ai plus besoin de penser, c'est un réflexe plus qu'autre chose, je n'ai pas besoin d'imaginer que c'est le bouclier, pour moi il l'est. Sauf qu'il ne reviendra pas. Le couvercle de métal se contente donc de s'échouer avec brutalité dans la face hideuse du monstre,  le détournant quelques instants de sa cible initial. Wow mais t'es vraiment immonde. Je cours vers lui, non pas pour l'attaquer, mais plutôt pour tenter de porter secours à ses deux pauvres victimes. Quelques mètres Rogers et tu peux les sauver de ce monstre. Fais un effort. J'y suis presque. Mais c'est trop tard. Les crocs et les griffes s'abattent avec violence sur les deux corps, les déchiquetants dans un bruit mouillé et dans des craquements écoeurants. Le sang se répand que le goudron humide, venant m'éclabousser au passage. L'hémoglobine semble brûlante sur ma peau tandis que mon coeur saute un battement. Le monde devient subitement muet. Je n'entends plus que ma respiration, mon regard lui restant fixé sur ces deux personnes qui étaient encore vivantes il n'y a pas une seconde. Je me fige, levant les yeux vers le monstre tandis que la pluie s'affaire déjà à me laver du sang des innocents. Trop tard. C'est toujours trop tard. Mais toi mon pote, considère que t'es un homme mort.
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De la gloutonnerie...

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