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 [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole

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Rest of Humanity
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MessageSujet: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyVen 12 Sep - 15:46

Some kind of madness is swallowing me whole
Captain & Kitty se retrouvent en ce 14 juin à la base des XMen et il est approximativement 22H30. Les images sont de Tonsofgifs et Gifhunts.





But some kind of madness is swallowing me whole



Trois jours, trois jours qu’Aster m’a ramenée ici. Trois jours que des types ont essayé de me tuer. Chez moi. Dans ma maison. Là où j’habitais, avec mes parents. Dans une autre vie. Trois jours que je me suis réveillée dans ce complexe blanc et froid sous terre. Trois jours que j’ai pas vu la lumière du soleil, ni respiré l’air frais. Je dois reposer ma jambe et me remettre de la perte de sang. La seule bouffée de soulagement a été quand on m’a dit que mes parents allaient bien. Au moins ça.

Tout ce qui s’est passé, ces types envoyés pour me tuer, ou me ramener, j’en sais toujours rien, a soulevé encore plus de questions que celles que je me posais déjà avant. Depuis mes pouvoirs. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que j’ai hérité de cette foutue mutation ? Pourquoi j’ai muté, et pourquoi j’ai eu CE pouvoir ? Trop d’inconnues, trop de variables. Mon poignet est douloureux à force d’avoir tellement écrit. Epuisée, je laisse tomber le feutre noir de ma main tachée d’encre. Mon regard fait le tour de la petite pièce où on m’a installée. Les murs sont noircis de calculs. De réflexions et de phrases. Trois jours. Trois jours que j’ai recommencé mes calculs, que suis allée chercher la clef dans ma mémoire. La clef. La clef de la porte. La porte des réponses. La porte avec le grand point d’interrogation dessus. La porte derrière laquelle je trouverai ce que je cherche depuis des années.

Tout, tout ce dont je me souviens noircit les murs. Particules, atomes, noyaux. Substances mutantes. Liens. Causes. Effets. Toute la somme de toutes ces données que j’accumule depuis des années. Les hypothèses. Les recherches. Pourquoi. Pourquoi ma mutation ? Pourquoi ce pouvoir ? Tout s’embrouille et s’emmêle. Pourquoi est-ce qu’ils me voulaient ? Qu’est-ce qu’ils voulaient me faire ? Me tuer ? M’obliger à utiliser mes pouvoirs pour de mauvaises raisons ? C’est horrible. Vraiment horrible. Toutes ces idées. Toutes ces pensées.

Perdue là en-dessous, je ne sais plus si c’est le jour ou si c’est la nuit. Je pense que c’est trois jours, mais j’en suis pas sûre. Est-ce qu’on m’a rendue visite ? Aster ? Je ne sais même pas si j’ai vraiment dormi, et si j’ai mangé. Des chiffres. Des chiffres dansent dans ma tête, tout le temps. Je me tiens debout, face à ces murs couverts de lettres, de symboles, qui n’apportent aucune solution. Qui me laissent seule face à ce que je ne comprends pas. Je suis tellement fatiguée. Tellement. Pourquoi ? Pourquoi j’y arrive pas ! Il doit bien y avoir une solution ! Une clé ! Quelque chose ! Einstein est bien arrivé à théoriser sur les trous de verre et la relativité bien avant qu’on ne le prouve. Pourquoi ? Pourquoi j’y arrive pas !

D’un geste violent, avec un cri rageur, je renverse le chariot sur lequel on avait placé mon déjeuner. Celui d’aujourd’hui ? Ou d’hier ? Il tombe sur le sol avec fracas, brisant la cruche en verre, l’assiette en émail. Pendant une seconde, je reste immobile, les poings serrés, le souffle court, avant de me laisser lentement glisser le long du mur et commencer à sangloter, me front contre mes genoux repliés.

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Dernière édition par Kitty Pryde le Lun 10 Nov - 20:46, édité 1 fois
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Avenger
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyMar 23 Sep - 20:41

Pourquoi, comment, et si… Toutes ces question existentielles à la con qui sont capable de nous tenir des nuits entières sans nous laisser le luxe de profiter du sommeil du juste. Un vrai calvaire pour chacun d'entre nous, des démons qui ne cessent de nous dévorer les entrailles, n'insufflant que la terreur au sein du coeur. Je pourrais vous dire que je subis cela, mais il y a bien longtemps que j'ai préféré arrêter de me les poser.  Enfin du moins, je prétends ne pas me les poser. C'est plus simple de faire comme si de rien n'était plutôt que d'accepter la vérité. C'est moins fatiguant.

Mes pas résonnent dans le silence assourdissant de la nuit, troublant la vie nocturne qui règne dans l'établissement. C'est bien la première fois que je reste aussi tard. Je devais simplement passer voir Jean, comme à notre habitude, mais voilà, tout ceci avait pris un peu plus de temps que prévu, et pour être honnête, il y a avait de quoi faire. Je me retrouve donc à errer dans les couloirs vides, appréciant ce silence qui domine la nuit. C'est fou comme c'est devenu presque vital, ce besoin d'être seul, de ne plus entendre le monde autour de moi. De ne plus entendre ses cris et ses gémissements d'agonie, ses supplications tandis que la foule attend le retour de l'enfant prodigue, du héros qui les sauvera tous. Comme si cela allait arriver un jour. Je déteste devoir casser vos espoirs… Mais je ne reviendrais jamais. Va falloir apprendre à faire sans moi, en plus, je ne suis pas indispensable, y'a bien le reste des Avengers… Et franchement, avec deux dieux asgardiens dans l'équipe, n'allez pas me faire croire qu'ils ne peuvent pas se débrouiller sans moi.

Je sursaute au moment où le fracas du verre qui s'éclate au sol me parvient, ainsi qu'un hurlement. Mon coeur s'accélère, pompant bien trop de sang à la minute tandis que par réflexe, l'intégralité des muscles de mon corps se tendent. Doucement Rogers. Une assiettes brisée et un verre en miette, c'est pas comme si c'était le début d'une nouvelle guerre. Alors du calme. Va voir ce que c'est et rentre chez toi. À pas de loups je me déplace sans un bruit dans le couloir, suivant le tracé silencieux de l'écho causé par cette chute, et plus j'avance, plus un autre fil d'Ariane sonore me guide. Des sanglots. Certes étouffés par une lourde porte, mais des sanglots tout de même. Vais-je tomber sur une adolescente au coeur brisée ou un esprit ? Bon ok j'arrête… Dans le pire des cas, je servirais de chaperon à une gamine esseulée. Une autre bonne action sur ma liste. Seulement, je ne trouve ni enfant au coeur brisée, ni esprit vengeur. Simplement une lourde porte. Hm. Cocasse. Qui peut bien se trouver derrière une porte visiblement conçu pour retenir… n'importe quoi de bien plus imposant qu'une gamine qui sanglote. Je pose ma main sur le métal froid de la porte, restant un instant sans rien dire, scrutant la porte, écoutant avec attention les pleurs presque déchirant de la personne à l'intérieur. Mes doigts glissent sur la poignée de la porte tandis que j'ose enfin prendre la parole.

"Tout va bien là-dedans ? Je sais que ça ne me regarde pas vraiment… Mais…"

Wow. J'étais au courant que j'étais pas des plus doués socialement parlant, mais alors là, je crois que je viens de toucher le fond. Bon j'exagère peut-être un peu, mais tout de même. Lentement j'ouvre la porte, me glissant tel une ombre dans la pièce… Ok. Ça par contre, c'est étrange. Mais genre, étrange. Les murs sont noircis de chiffre et autre calculs, s'entremêlant dans une mélasse mathématique étrangement graphique tandis que dans un coin, au milieu des éclats de verre, se trouve une jeune femme. Je pince les lèvres, osant à peine faire un pas vers elle, à la place je m'accroupis à son niveau, essayant d'attirer son attention de ma voix la plus douce.

"Eh… Et si on te sortait de là ? Histoire de te calmer…"

Ouais parce que n'importe qui coincé dans cet endroit finirait par devenir complètement dingue, alors autant la sortir d'ici avant qu'elle finisse dans un état pire que cela.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptySam 11 Oct - 10:30




But some kind of madness is swallowing me whole


Tout tambourine dans ma tête. Tellement de questions qui n’ont pas de réponses. Mais je veux savoir ! Je veux savoir pourquoi je suis comme ça ! Pourquoi on m’en veut. Pourquoi on a voulu m’enlever de chez mes parents. Jusqu’à présent, tout avait toujours été expliqué, dans les livres, par des théorèmes, des calculs. Là, j’étais seule face à un néant, un désert froid et vide d’incompréhension. Une mutation. Et je n’en trouvais pas la cause. Depuis des mois, des années même, je cherchais. Je pensais trouver. Trouver une clef, une explication. J’avais même mis mes études à l’université en pause, pour trouver. Pour savoir. Mais non, rien. Mon corps venait de lâcher, de rendre les armes, comme s’il était en train de me dire « Kitty, j’en ai marre de tes conneries, tu te débrouilles sans moi ».

C’est vrai que cette question m’obsède au point d’oublier de manger, ou de dormir. C’était quand la dernière fois que je me suis allongée et que j’ai fermé les yeux ? J’en sais rien… Mon corps se balance lentement contre le mur alors que mes épaules sont agitées de sanglots. Jamais. Je trouverai jamais la clef. Je trouverai jamais la raison pour laquelle je suis comme ça… Mais est-ce que je vais arriver à accepter ça ? De vivre dans le brouillard ? De…

J’entends la porte qui s’ouvre et je sursaute, portant mon regard sur le nouveau venu. Il est immense, une vraie armoire, mais il a l’air gentil. Il s’inquiétait pour moi. Comment il sait que je suis là ? Je regarde ensuite la pièce et je vois le plateau renversé. Ah oui, le bruit… Je bredouille, essuyant mon visage du revers de la main.

Oui ça… ça va… Enfin…

C’était bizarre que ma main soit mouillée avant même qu’elle touche mon visage. Je regarde ma paume et je vois que je saigne. Un morceau de verre, sûrement. J'ai tellement froid que je l'ai pas senti. Et je sens que je tremble comme une feuille. L’inconnu parle à nouveau et s’accroupit. Je vois son visage, il m’observe avec inquiétude, ne sachant pas trop quoi faire avec moi. Il est gentil de s’en faire. Après tout, rien ne l’obligeait à venir voir ce qui se passait ici. Est-ce qu’il est un mutant lui aussi ? Il me propose qu’on sorte, qu’on aille prendre l’air. Je hoche doucement la tête et prend la main qu’il me tend. Je me redresse mais je pousse un gémissement de douleur. Mes pieds nus se sont enfoncés dans les éclats de verre et de porcelaine, et je commence à chanceler. Je perds l’équilibre mais avant même que je comprenne ce qui se passe, je sens qu'on me soulève. Lui. Il m'attrape et me soulève au-dessus des débris. C'est bizarre d'être dans les bras de quelqu'un. Ca m'est jamais arrivé avant, et je suis complètement perdue. Alors je reste contre lui alors qu'il me fait sortir de la chambre et je murmure doucement.

Merci...


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HRP : C'est tout pourri, je suis désolée!
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyMer 22 Oct - 22:31

Elle m'assure qu'elle va bien. J'arque un sourcil face à cette affirmation un peu hésitante. Oui c'est vrai que tout à l'air d'aller parfaitement bien… Tout est à moitié détruit autour d'elle et les murs sont couverts d'inscriptions étranges… Mais à part ça tout va bien. Prend-moi pour un idiot en plus. Je regarde ses mains d'un oeil inquiet, cherchant quelque chose pour éponger le sang. seulement dans le coin y'a rien. Enfin à part de la vaisselle brisé. Rien quoi. Elle hoche doucement la tête et essaye de se relever en même temps que moi. Un gémissement de douleur lui échapper tandis qu'elle manque de retomber à terre. D'un geste vif je la retiens et au moment où elle perd complètement l'équilibre, je la prends dans mes bras d'un geste autoritaire. Elle est si légère, que je pourrais la porter d'un seul bras pour être honnête, et elle est si fragile que j'ai presque peur de la briser en la serrant un peu trop fort contre moi. Elle murmure un merci auquel je réponds par un sourire doux tandis que je la sors de cet enfer. Nous traversons le couloir en silence tandis que d'un coup d'épaule j'ouvre sans trop grande difficulté une porte donnant sur l'extérieur. La fraîcheur de la nuit vient mordre ma peau tandis que je la serre un peu plus contre moi, espérant lui transmettre un peu de chaleur.

Je trouve un endroit où nous assoir, dans le peu d'espace de verdure qui entour l'établissement, sur un petit muret. Je la pose dessus, avant de retirer mon sweat et de l'aider à l'enfiler.

"Histoire que tu n'attrapes pas froid. Et t'inquiète pas, j'en ai pas besoin."

Je me retrouve en T-shirt, frémissant à peine tandis que j'éponge le sang sur ses doigts, d'un geste doux et paternel, à l'aide des manches. Ouais je sais, pas génial, mais je ne suis pas infirmière moi. Une fois le sang à peu près sec, je m'assois à ses côtés, m'occupant de ses pieds.

"Faudrait retirer les éclats si y en restent… Mais de là où je suis, ça à l'air d'être bon… Mais à l'avenir, évite de marcher dessus…"

Un sourire tendre m'échappe. Je plonge mon regard dans le sien, détaillant avec attention la petite jeune fille fragile qui se tient là sur le muret à me regarder comme si je n'étais pas complètement réel. Je penche la tête sur le côté, devenant un poil plus sérieux.

"Ça va ? Tu fais une drôle de tête… Si ce qui te tracasse c'est mon nom… Je te le donne volontiers : Steve. Et si y'a autre chose… Plutôt que de me regarder de la sortes, tu peux aussi me les poser… Je vais pas te manger hein…"

En plus c'est pas mon genre.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyMer 5 Nov - 12:30




But some kind of madness is swallowing me whole


Je me retrouve face à une armoire à glace aux airs de nounours qui se penche vers moi et qui me demande si je vais bien, s’il peut m’aider. Je ne le connais pas, je ne l’ai jamais vu avant maintenant. Enfin, je suis pas vraiment sortie depuis mon arrivée ici. Je suis mal à l’aise avec les gens que je connais pas, et surtout, ils me trouvent bizarre. Je sais que je suis pas normale, de toute façon, alors autant rester ici et qu’on me laisse tranquille. Je me demande si c’est un mutant. D’habitude, j’ai peur des étrangers, mais il y a quelque chose chez lui qui fait que je n’ai pas peur. Une douceur dans son regard qui me pousse à lui faire confiance. A me persuader qu’il ne me fera rien. Il me propose de sortir, et j’accepte. Sauf qu’avec tout ça j’ai oublié que mes pieds sont nus, et que le sol est jonché de vaisselle cassée. A peine je me relève que je sens des éclats s’enfoncer dans la chair et je gémis, perdue, sans pouvoir me rattraper, et je chancelle.

Avant même que je comprenne ce qui se passe je suis entre ses bras. Il me sourit, tout en me sortant de là. Il pousse la porte de ma chambre avec son pied, et marche quelques pas, en me portant toujours, avant d’ouvrir une porte qui donne sur l’extérieur. Le vent froid me fouette le visage, mais ça me fait du bien. Je cligne une fois ou deux des yeux, réalisant qu’il fait nuit. Je pensais qu’on était l’après-midi. Enfin, dans ma chambre sans fenêtres j’ai perdu le compte du temps. Je prends quelques longues respirations avant de sourire à mon sauveteur improvisé, qui s’avance vers un muret dans un parc. Je fais attention à ce que mes pieds ne touchent pas le sol, et je promène mon regard autour de moi. Je n’ai pas mis le nez dehors depuis qu’Aster m’a ramenée ici depuis… je sais plus. Quand est-ce qu’il m’avait ramenée ? J’en sais rien. Je sais plus. Je sais plus grand-chose en fait. Il y avait un jardin tout près de là et j’en savais rien… il me rappelle mon jardin, dans l’Indiana.

Je sursaute quand je sens qu’on me touche, et je le vois qui veut me faire mettre son sweat à capuche.

Vous…vous êtes sûr ?

Je glisse mes mains dans les manches, et il se penche vers moi pour refermer la tirette, avant de me sourire et de s’accroupir face à moi, examinant mes mains. C’est vrai que je saignais de la paume. J’avais oublié. Il commence à me nettoyer mes mains, et mes yeux s’agrandissent de surprise.

Mais votre pull il… il va être tout sale. Avec le sang dessus…

Il s’assied ensuite à côté de moi et attrape mon pied. Ses mains sont tellement grandes que mon pied tient presque dedans. Il examine rapidement ma peau blanche, et je grimace quand il ôte un éclat de verre ou deux, avant de me lâcher et de me rassurer. Je hoche doucement la tête avant de croiser son regard. J’ose à peine sourire.

Il essaie de me rassurer, il est vraiment gentil. Je suis contente qu’il soit venu me trouver, et me sortir de là pour un temps. Il me donne son prénom. Steve. Steve… ça me dit quelque chose. Le petit lutin dans ma tête gambade dans les rayonnages de dossiers où tout ce que je lis, que j’étudie est sagement rangé, attendant qu’on vienne les épousseter. Il file dans le rayon de mes recherches, sur ma mutation, et ouvre un dossier devant moi. Steve Rogers, ancien Captain America. J’avais étudié pas mal de trucs sur lui, vu son cas particulier. Il me dit que je peux lui poser les questions que je veux. Alors j’obéis.

Merci… vous êtes… Steve Rogers hein ? L’ancien Captain? Qu’est-ce que vous… vous faites là? Je veux dire, chez les X-Men ?

Le vent a commencé à se lever, et il souffle fort. Les feuilles bruissent doucement, mais la température baisse. Et j’ai qu’un petit pyjama avec un sweat taché de mon sang. Je lève timidement les yeux vers lui. Il a été tellement gentil, que j’ai pas envie d’être ennuyante mais… je tremble comme une feuille et je ne sens plus le bout de mes doigts.

Steve… Je… est-ce qu’on pourrait rentrer… je…j’ai très froid…Je suis désolée...

Je lui accorde un petit sourire d’excuse alors qu’il se penche vers moi pour me reprendre dans ses bras. Je souris. C’est drôle, je me sens comme une princesse, surtout qu’il est tellement grand et carré. On retourne à l’intérieur, mais on s’éloigne de la porte de ma chambre. Je le regarde, sans comprendre, avant de comprendre sa direction. Une porte sur laquelle figure un écriteau « infirmerie ». Je me laisse docilement transporter jusqu’à la première pièce que j’ai découverte en arrivant ici.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyJeu 13 Nov - 18:51

Parfois, je me demande si c'était une si bonne chose que ça que tout le monde sache qu'en dessous du costume de Captain America se cachait Steve Rogers. Certes au début, personne ne savait qui j'étais, mais très rapidement, surtout à cause de mon hibernation plus ou moins forcée, tout le monde avait finit par savoir qui j'étais. Sur le moment ça semblait être une bonne idée pour tout le monde, et de toute façon, si je n'étais pas d'accord, je ne pouvais pas tellement le dire, étant coincé au milieu de la glace. Les absents ont toujours tort, pas vrai ? Seulement, la gamine me semble vraiment trop jeune pour être au courant de ça, et encore plus pour avoir mis ses yeux sur les dossiers du SHIELD. Mais voilà qu'elle semble savoir à peu près tout sur ma personne. Chose qui, étrangement, ne me plait pas du tout. J'aurais préféré être simplement le mec qui a eu la gentillesse de la sortir de cette anti-chambre de l'isolement. Pas l'ancien Captain America qui n'a rien à faire chez les X-men. Je pince un peu les lèvres, baissant légèrement le regard tandis qu'un sourire presque gêné se dessine sur mes lèvres.

"Eh bien, on dirait que même ici ma réputation me précède… Enchanté donc. Après… Il me semble pas que ce soit interdit aux anciens Avengers ici… Alors bon, je passais simplement dire bonjour à quelqu'un…"

Je n'ose pas lui dire qu'au final, tant mieux pour elle que mon entretien avec Jean ai pris autant de temps, sinon, il se pourrait qu'elle soit toujours coincé dans cette pièce. Alors finalement, autant se dire que le destin fait parfois étrangement bien les choses. Je me sens presque con lorsque je la vois frissonner et qu'elle me demande d'une toute petite voix si on peut rentrer. J'en oublie presque que le reste du monde n'est pas un super-soldat capable de survivre à presque tout, y compris la mort. Je balbutie une nuée d'excuses tandis que je reviens la prendre dans mes bras. Une fois de plus son poids m'étonne. La vache c'est dingue ce qu'elle est légère, je pourrais la porter d'un seul bras, je ne verrais pas la différence. Je vous jure, même en la tenant contre moi, j'ai presque peur de lui faire du mal. C'est fou ce qu'elle semble fragile. Enfin en même temps avec ma carrure d'armoire à glace… Tout semble fragile à côté de moi. De l'épaule j'ouvre la porte de l'infirmerie, allumant la lumière au passage, avant de la poser sur la table qui se trouve là, lui adressant un autre sourire. Volontairement je lui laisse mon sweat tandis que je commence à fouiller dans les placards, cherchant de quoi lui faire un bandage ou deux… Histoire de me la jouer infirmière Rogers. Je grogne un peu sur l'organisation de l'endroit, pestant contre le fait de ne pas trouver les compresses au même endroit que les bandes.

"C'pas vrai… Mais qui s'occupe du rangement ici, un raton-laveur ?"

Non parce que… Même chez moi, et je vous rappelle que je vis dans un squat, c'est bien mieux rangé, c'est dire. Mais bon, je dis certainement ça parce que ce n'est pas moi qui ai organisé l'endroit, le médecin lui doit savoir où trouver ce qu'il cherche.

"Tu sais pas où sont les bandes par ha… Non c'est bon oublie ce que je viens de dire… La vache, quelle idée de les mettre là ?"

Je soupire avant d'attraper la boîte et de revenir vers elle. Bon autant être honnête avec vous, je ne suis pas la meilleure infirmière du monde, mais avec la guerre, on finit par apprendre à faire quelques pansements pas trop immondes, pour les blessures pas trop importante. Les trucs de bases quoi. J'imbibe une boule de coton d'un peu de désinfectant avant de récupérer sa main.

"Ça risque de piquer, je suis désolé si c'est le cas…"

Lentement je désinfecte avant de poser une compresse stérile et que j'enroule sa plaie d'un geste lent dans un bandage. Je regarde le résultat final avec la moue d'un gamin presque déçu. Bon. C'est pas aussi bien que je l'espérais. C'est presque décevant, on sent bien que ce n'est pas fait par un professionnel. Bah autant se dire que ça ira pour la nuit.

"Je sais… C'est pas génial… Mais ça fera l'affaire."

J'émet un rire discret tandis que je m'en vais faire de même sur ses pieds blessés. Mes yeux font des aller-retour entre le pseudo-travail d'infirmière que j'effectue et son regard.

"Pardonne moi, mais il me semble pas avoir saisit ton nom… Et je dois avouer que j'apprécie de connaître le prénom des personnes qui porte mon sweat…"

Un sourire m'échappe. Qu'elle le garde. De toute façon je n'en ai pas vraiment besoin, il faisait suffisamment bon pour moi.

"Sans compter que bon… Il ne me semble pas t'avoir croiser avant… Tu es nouvelle dans le coin ou c'est juste que tu passes ton temps en isolement ?"

Je lui souris une dernière fois tandis que je termine son dernier bandage. Eh en fait… C'est pas si mal. Peut-être que je devrais me faire embaucher comme infirmière en fait. Je suis sûr que je serais à tomber avec un uniforme aussi sexy.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyMar 9 Déc - 13:14




But some kind of madness is swallowing me whole


Ca fait du bien. Tout bêtement. De sortir, de prendre l’air, d’avoir quelqu’un qui s’occupe de moi, même un peu. Et puis, c’est agréable un joli garçon comme lui, captain america, qui me prend dans ses bras et qui me promène dans tout le QG des XMen. Une fois dehors, je le sens mal à l’aise quand je lui demande s’il est vraiment le fameux justicier. Je m’en veux un peu d’avoir parlé de quelque chose qui ne semble pas lui plaire… mais après tout, c’est lui qui m’a dit que je pouvais poser les questions que je voulais.

Désolée… je… si j’ai fait des recherches sur vous c’est pas… pas en mode groupie, avec des photos sur les murs avec cœurs et des paillettes… Je me suis penché sur votre cas enfin… ce qui vous est arrivé à cause du sérum. C’était… pendant que je faisais mon doctorat, à la fac… Je tentais de… de percer les clefs de la mutation et … c’est ça aussi les trucs sur mes murs… Je tente… de trouver la clef de ce qui m’est arrivé. De m’expliquer pourquoi… Pourquoi ça m’est arrivé, à moi…

Je lui lance un petit sourire timide, un petit sourire d’excuse. Il doit me prendre vraiment pour une folle. Enfin, dans un certain sens, il aurait raison. Mais il ne sait pas. Il s’imagine même pas ce que c’est de se retrouver face à une porte fermée dont on a pas la clé. Horriblement frustrant. J’hésite avant d’oser lui demander de rentrer, mais à un moment j’y tiens plus, et je sens que je tremble comme une feuille. Il est mignon quand un grand garçon comme ça s’excuse une dizaine de fois quand je lui dis que j’ai un peu froid, et en à peine une seconde je suis de nouveau dans ses bras alors qu’il me ramène au QG. A croire que c’est une façon normale de déplacer les gens pour lui. Mais je vais pas m’en plaindre…

Il me dépose sur la table d’examen de l’infirmerie, et je le regarde faire, les pieds balançant dans le vide alors qu’il s’acharne à retourner la pièce pour chercher de quoi me soigner.

Non mais vous êtes pas obligé hein… ça va aller. Ca finira bien par s’arrêter de saigner hein…

Je me mets à rire doucement quand il parle de ratons laveurs, et j’imagine déjà ces bestioles en blouses blanches en train de s’activer pour soigner les blessés. Ca aussi ça fait du bien. Je sais même plus depuis quand j’ai plus ri, comme ça, pour une bêtise. Il s’approche doucement de moi et commence à me tamponner la main et les pieds avec du désinfectant, s’excusant encore de me faire mal.

Rassure-moi, tu touches dix dollars à chaque fois que tu t’excuses ? C’est comme ça que tu gagnes ta vie ? Arrête de t’excuser, y’a vraiment pas de quoi… C’est déjà gentil de t’occuper de moi alors que rien t’oblige à le faire…

Il se penche ensuite sur mes plaies, sérieux et concentré, tentant de faire du mieux qu’il peut. Il se met même à genoux pour s’occuper de mes pieds, et j’avoue que pendant une seconde je me dis que ça doit ressembler à ça, quand un mec fait une demande en mariage. C’est pas désagréable, surtout quand il est aussi mignon… Mais allez Kitty, arrête tes conneries. Je sursaute un peu quand il me parle à nouveau, sortant de mes rêveries de midinette, avant de lui répondre.

Je… ah oui c’est vrai. Je… je m’appelle Kitty. Kitty Pryde. Et je suis arrivée y’a…trois ? Quatre jours ? Je sais plus… D’ailleurs, c’est… c’est vraiment gentil de… de t’être occupé de moi. J’ai pas vu grand monde depuis que je suis arrivée et parfois je me demande si on a pas oublié que j’étais là…

Je lui lance un petit sourire timide, avant de baisser les yeux. Je n’aime pas trop me plaindre, mais j’ai quand même envie de lui dire que c’est chouette, ce qu’il fait. Que de parler me fait du bien. Parler d’autre chose que de physique des particules, de nano sciences et de mutations génétiques.

Je suis une mutante. Même si j’ai encore un peu de mal avec mes pouvoirs… mais j’y arrive un peu. Quand je me concentre.

Je fronce les sourcils et fixe mon bras, que j’arrive à faire passer à travers les montants en métal de l’infirmerie, avant de le ressortir, avec un petit sourire de triomphe.

Je peux t’assurer que quand ça te tombe dessus c’est… bizarre. Franchement…


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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyDim 14 Déc - 0:50

J'arque un sourcil quand elle m'annonce que si elle en sait autant sur ma personne c'est uniquement parce qu'elle a fait des recherches. Et même si ce n'est pas pas parce qu'elle m'idolâtre ou pire qu'elle nourrit des fantasmes inavoués pour ma personne, il n'empêche que je reste presque mal à l'aise. Surtout qu'en plus, j'ai du mal à faire le lien entre sa mutation et mon statut de super-soldat. Y'a une grande différence entre être un mutant et être le résultat d'un expérience militaire. J'ai choisis d'être ce que je suis, là où elle doit subir cette mutation. C'est tout de même une sacrée nuance. Et là je finis simplement par réagir.

"Un doctorat ?! Mais attends… T'es pas un peu jeune pour en avoir un ?"

Un vertige me saisit. Et dire que personnellement, tout ce que j'ai à mon actif c'est un diplôme d'art, j'ai tout de même… 95 ans. C'est dire. Je me sens presque étrangement vieux tout d'un coup. Je dois avouer que je n'écoute que d'une oreille ce qu'elle me dit par la suite, me concentrant plutôt sur ses blessures et sur les bandages que j'essaye tant bien que mal de lui appliquer. Sans pour autant quitter cette idée que la gamine face à moi puisse posséder un quelconque doctorat.

"Enchanté donc… Allons y'a pas de mal, c'est un peu contre mes principes que de ne pas aider mon prochain… Et puis j'ose espérer que cela t'as fait du bien."

Dit l'homme qui passe presque tout son temps, enfermé dans un appartement en ruine, se cachant du reste du monde, à ressasser ce qui était avant ma vie. Simplement à se laisser bouffer par mes remords et par tout ce que je ne peux oublier. Je lui souris, la regardant tandis qu'elle me révèle sa mutation. Son bras disparaît au travers des montants du lit. Wow. Pas commun. Certes ce n'est pas la première mutante que je croise, mais je dois avouer que c'est plutôt impressionnant. Un rire m'échappe à sa remarque tandis que je passe une main dans mes cheveux.

"Étrangement, je vois un peu de quoi tu parles… C'est pour te débarrasser de ta mutation que tu fais toutes ses recherches ?  Le doctorat te sert aussi à ça ? Après je sais que je ne suis pas vraiment le mieux placé pour dire ça… Mais… Cette mutation fait ce que tu es, qui tu es. Vouloir la comprendre, la quantifier par une équation ne changera pas fondamentalement qui tu es. Tout ce que cela t'apportes c'est un isolement visiblement… Surtout que tu vas finir par virer dingue à t'enfermer…"

Je me relève, le temps de ranger mon matériel d'apprenti infirmière. Je referme doucement le placard, posant mes mains sur le plan de travail, poussant un long soupir.

"Je ne dis pas non plus que tu n'as pas le droit de vouloir comprendre… Je dis simplement que tu es un peu jeune pour te laisser dévorer par une obsession. Comprendre c'est une chose, mais s'enfermer s'en est autre."

N'importe qui voudrait comprendre. Moi même j'ai voulu comprendre ce que le sérum m'avait fait et ce que cela allait entraîner sur le long terme. Parce que oui, dans l'immédiat, voilà que j'étais devenu un sur-homme, capable de résister à bien des maux et à survivre à des blessures qui tueraient n'importe qui en temps normal. Alors qu'elle veuille comprendre, je trouve ça normal. Le seul truc qui me chiffonne c'est qu'elle s'enferme dans une pièce et qu'elle s'isole volontairement.

"… 'Fin tu sais… Si je repasse dans le coin… Ce serait avec plaisir que je reviendrais te voir, histoire de m'assurer que ça va… Surtout si tu te sens encore étrangère dans le coin… Mais ils sont pas méchants, bon certains mordent mais au pire tu les évites et ça devrait bien se passer."

Étrangement je me sens presque mal à l'aise tout d'un coup, comme si j'avais peur de la déranger, ou d'avoir un mot malheureux. Pourquoi me direz-vous ? Aucune idée.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyDim 21 Déc - 16:55



But some kind of madness is swallowing me whole


Je me laisse faire, je me laisse soigner, sauf qu’à la place de Jean, c’est Captain America en personne qui me bande les mains et les pieds. Enfin, ex-Captain, maintenant Steven Rogers, redevenu civil. Un truc que je pourrais raconter à mes enfants, un jour, si jamais j’en ai. Je lève les yeux vers lui quand il me répond sur mon doctorat, mes pieds battant toujours dans le vide. Je hausse les épaules, un peu gênée.

Ouais… je… je suis surdouée en fait. Donc j’ai…terminé le lycée à…treize ans et j’ai eu mon doctorat à seize… L’an…dernier. C’est…pour ça…

Je suis pas tellement du genre à me vanter, et avouer qu’on m’a collé l’étiquette ‘’petit prodige’’ depuis des années, au point que parfois, je me demande si je tiens plus du singe savant que de l’élève douée. Je ris doucement en réalisant que ça fait plus d’une heure qu’il est avec moi et que je viens seulement de lui donner mon prénom.

Oui mais même… à part Jean et Aster j’ai pas vu grand monde ici…

Je lui montre ensuite mon pouvoir, enfin, un truc simple que j’arrive à contrôler. Parce que sinon, il a la fâcheuse tendance à se déclencher un peu n’importe comment. Ce qui veut dire passer à travers mon lit quand je dors, me retrouver à l’étage inférieur si je fais pas attention, ou tomber à travers un mur. Il rit. Tant mieux. Il est gentil, vraiment, et j’ai eu de la chance de tomber sur lui… Il me relance sur mon don et je hausse doucement les épaules, jouant du bout des doigts avec les manches de son sweat.

Oui… enfin j’ai pas vraiment envie de m’en débarrasser. Pour l’instant. La chose que je cherche c’est… comprendre. Pourquoi. Pourquoi moi, et pourquoi ça. Toute ma vie j’ai baigné dans la science qui permettait de tout… expliquer. Justifier. Mettre des noms sur des choses. Et là… là je… je sais pas. Je suis perdue. Depuis des mois j’essaie de trouver la clé pour ouvrir une porte qui a pas de serrure. Enfin je sais pas si… tu vois ce que je veux dire. Oh mince je t’ai tutoyé. Enfin vous. Je… j’espère que ça te…vous dérange pas. Mince. Désolée…

Je me mords un peu la lèvre, baissant les yeux. J’ai pas envie qu’il me prenne pour une effrontée ou quoi que ce soit. Surtout que c’est un héros national. Et moi je suis…Rien du tout.

Je sais que… je suis pas vraiment normale. Bizarre. Mais je sais pas si tu arrives à… imaginer à quel point c’est terrible de voir ça te tomber dessus alors que… t’as jamais été préparée. Que du jour au lendemain tu es plus quelqu’un de ‘’normal’’ mais… quelque chose qui est mal vu. Qu’on montre du doigt. Qu’on veut fliquer. Mettre sur des listes. Répertorier. Qu’on a voulu…tuer, aussi… Enfin si… tu dois aussi…

Ma voix meurt dans ma gorge alors que les souvenirs de ce qui s’est passé chez moi, à Deerfield, dans ma maison, me reviennent en mémoire. L’impression d’être un animal traqué. Une proie. Et jamais, jamais je veux revivre ça. Mon souffle est court et mes mains se sont remises à trembler. Je fixe mes genoux pour ne pas lui montrer que je vais mal. Il est tellement gentil que je veux pas l’embêter avec mes angoisses. Il a largement mieux à faire que de jouer les nounous. Je me calme un peu et relève la tête quand il me parle. J’étouffe même un léger rire quand il me parle de morsure. Il est vraiment gentil. Alors je souris en coin, et hoche doucement la tête.

Avec plaisir… J’aimerais bien que tu passes me voir si tu reviens… Mais je… merci encore. Pour… m’aider. M’écouter, un peu. T’occuper de moi. Peut-être que pour toi c’est… pas grand-chose mais c’est beaucoup… pour moi. J’ai jamais vraiment eu l’habitude d’être avec des gens… Et si jamais tu veux parler de… j’en sais rien…ce que tu veux… tu peux aussi venir ok ? Ca me ferait plaisir…

Je lui souris doucement, mes pieds balançant toujours dans le vide.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole   [TERMINE] But some kind of madness is swallowing me whole EmptyJeu 22 Jan - 20:19

J'ai presque le vertige à l'entendre me dire qu'elle a terminé le lycée à treize ans et que son doctorat remonte à l'an dernier. Ex-Captain America ou pas, je me sens presque ridicule avec mon simple diplôme d'art que j'ai décroché à mes 26 ans. Comme quoi… La vie est une drôle de chose. Je ne dis pas que je me sens particulièrement stupide, mais plutôt que je prends subitement conscience de tout ce temps que j'ai pu perdre… Entre les soixante-dix ans dans la glace et ensuite cet… prison qu'était mon rôle d'Avengers… Finalement, je me dis que c'est mieux ainsi. Qu'au moins, je suis un minimum libre. Personne ne me garde sous surveillance permanence et personne n'essaye de me garder dans ce décalage permanent simplement pour me rendre dépendant… Mais en y réfléchissant bien, ai-je vraiment rattrapé un quelconque retard ? Non. Mais c'est une question que je ne vais pas soulever, pas maintenant, parce que je n'ai pas vraiment envie de connaître la réponse. Alors je refoule bien rapidement cela, avant de me pencher sur son cas.

Je l'écoute dans ses explications, posant sur elle un regard calme. C'est dingue d'être à son âge déjà bouffée par une obsession, une envie dévorante de comprendre quelque chose qu'il faut peut-être commencer par accepter. J'ai un rire lorsque je l'entends se mêler les pinceaux, s'excusant à moitié pour m'avoir tutoyer.

"Eh c'est bon… Tu peux me tutoyer… Je ne suis pas ton supérieur ou je ne sais trop quoi… Puis en plus je me permet de le faire avec toi, alors autant que la réciproque soit vrai…"

Je lui adresse un sourire avant de la laisser reprendre, l'écoutant avec attention. Je me fais un peu plus sombre quand elle l'évoque cette idée d'être surveillé, montré du doigt… C'était un peu mon cas. J'étais une espèce de… trésor de guerre que le Shield c'était approprié. Je ne pouvais pas faire un pas à l'extérieur sans que tout le monde soit au courant et je me devais de respecter les ordres… Quelle belle connerie que ça. Je hausse doucement un épaule en lui souriant.

"Disons que j'en ai une bonne idée… Mais bon, si tu as lu mon dossier… Tu en as eu un aperçu…"

J'ai un autre sourire, presque plus gêné. C'est tout de même bien étrange de se dire que cette gamine de seize ans à tout casser semble en savoir autant sur ma personne. Comme si toute ma vie se résumait à un simple dossier que tout le monde peut consulter. Comme si Steve Rogers n'était rien de plus qu'une bonne pile de paperasse qu'on parcourt pour satisfaire je ne sais quelle curiosité. Alors même si elle ne pensait pas à mal, c'est étrange de savoir que bien des gens semblent me connaître… Simplement en regardant un dossier. Je croise les bras. C'est dingue comme j'ai l'impression d'être en pleine conversation avec un chaton. Une petite chose fragile qui se retrouve bien seule et dont sa seule compagnie se résume à un ancien Captain America qui a pour seul mérite de se rendre utile par moment.

"Tu sais quoi ? Je passe au moins une ou deux fois par semaine par ici… Je pourrais faire un crochet pour venir te voir… Histoire que tu ne te sentes pas trop seule… Qu'est-ce que t'en dis ?"

Je m'attends presque à ce qu'elle refuse mais étrangement elle accepte, m'annonçant que ce serait avec plaisir. Comme quoi… Après un autre échange de sourires je lui propose de la raccompagner jusqu'à sa chambre avant de la laisser pour la soirée, la quittant sur une promesse. Celle de revenir la voir dès que possible.
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