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 Nothing's ever built to last. - STEVE.

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AuteurMessage
Avenger
Niveau 3
Natasha A. RomanoffNatasha A. Romanoff
MESSAGES : 91
PROFESSION : Ancien assassin pour le KGB, Ancien agent spécial de niveau 7 du S.H.I.E.L.D, espionne, Avenger.

MessageSujet: Nothing's ever built to last. - STEVE.   Nothing's ever built to last. - STEVE. EmptyMar 27 Jan - 23:33




Nothing’s ever built to last.

It's hard to forget pain, but it's even harder to remember sweetness. We have no scar to show for happiness. We learn so little from peace.


« Tu devrais aller te reposer, Natasha. » La voix de Bruce parvient à peine aux oreilles de l’intéressée qui reste debout, le regard obstinément fixé sur le lit d’hôpital dans lequel est couché Clint, comme s’il allait disparaître d’un moment à l’autre. « Sérieusement. Combien de temps as-tu dormi ces trois derniers jours ? » insiste doucement Banner. Elle le sent s’approcher d'elle, mais choisit de l’ignorer, les bras toujours croisés sur sa poitrine. Elle n’a pas ouvert la bouche depuis que Clint et elle ont été ramenés au QG des Avengers, hormis pour expliquer, vaguement, ce qui s’était passé. La russe ignore la question de Bruce, refusant de lui dire que les images de Clint subissant toutes ces tortures physiques accaparent son esprit dès qu’elle ferme les paupières. Ce n’est pas à cause de l’état de Clint qu’elle ne dort pas. Il est hors de danger, et le seul souci qu’il cause, c’est qu’il en a marre de rester couché. Non, si elle ne dort pas c’est à cause de ces flashs avec lesquels elle se bat encore. Deux mains douces mais fermes se posent sur ses épaules, et le visage du scientifique vint obstruer sa vue. Leurs yeux se croisent. A en juger par la tête qu’il tire, Natasha ne doit vraiment pas être belle à voir. Elle s’imagine déjà, le teint pâle de n’avoir pratiquement rien mangé depuis trois jours, et des cernes jusqu’en bas des joues. Elle soupire, ferme brièvement les yeux et hoche la tête. Mieux vaut ne pas mettre Bruce en colère. Mais elle n’ira pas dormir. « Menotte-le au lit s’il refuse de rester allongé. » Elle jette un dernier regard à Clint, endormi, et quitte la pièce, pour se diriger comme un automate jusqu’à ce qui sert encore de cuisine. Café. Elle trouve une thermos dans un des placards et vide le contenu de la cafetière dedans. Puis elle se remet en marche. Mais ce n'est pas vers sa chambre qu'elle se dirige. Elle sort du bâtiment, et ses réflexes d'espionne s'activent sans vraiment qu'elle s'en rende compte. Une main posée sur l'arme fixée à sa cuisse, elle se déplace silencieusement. Le chemin sur lequel les pieds de Natasha la guident lui est familier, c’est la route qu’elle prend souvent pour se rendre chez Steve, tantôt pour tenter de lui faire renfiler son costume de super héros, tantôt juste pour savoir comment il va, et lui apporter autant de soutien qu’elle peut. Bientôt, l’immeuble où se cache le soldat apparaît dans le champ de vision de l’espionne. Elle s'engouffre sans bruit dans le bâtiment et monte les marches. Mais bien vite, Natasha se rend compte que quelque chose cloche.

C'est comme si elle reprenait conscience de tout ce qui l'entourait en l'espace d'une seconde, comme si son cerveau se remettait en marche après trois jours de blackout. Elle se fige devant la porte d'entrée, ou du moins, ce qu'il en reste. Elle se demande si elle ne s'est pas trompée d'étage, et son cœur rate un battement lorsqu'elle réalise que non, elle est bien devant l'appartement de Rogers. Ses yeux balayent attentivement le sol, et s'arrêtent sur une tâche de sang. Pitié, non. Pas lui aussi. Instinctivement, Natasha se tapit contre le mur et dégaine ses deux glock 26 après avoir déposé sa thermos de café. Elle s'efforce de maîtriser les battements de son cœur et sa respiration tandis qu'elle s'engouffre dans le silence de l'appartement. Mais ses yeux s'écarquillent lorsqu'elle distingue un immense trou dans l'un des murs. Le sol est jonché de morceaux de plâtre et de poussière. Natasha veut appeler Rogers, mais elle ne sait pas ce qu'elle va trouver de l'autre côté du mur. Mieux vaut rester silencieuse pour ne pas attirer l'attention des éventuels ennemis qui se pourraient se trouver là. Malgré elle, une sensation d'angoisse tord son ventre à la simple idée de trouver le corps de Steve inerte, au sol. Avec ce qu'a déjà subi Clint, Natasha n'est pas sûre de pouvoir garder son calme si elle apprend qu'il est arrivé quelque chose de grave à l'ancien Captain America. Dans un léger grognement, elle ferme les yeux et s'efforce de se concentrer, écartant tous les scénarios catastrophes et les images désagréables de son esprit. D'abord trouver ce qui se passe, puis agir en conséquence. Bouge. Enfin, elle se lance, déboulant de derrière le mur pour pointer ses armes sur... Steven Grant Rogers, parfaitement entier, dans son salon, en train de la fixer. Natasha déglutit, et après un léger moment de flottement, dont son cerveau fatigué a besoin pour réaliser qu'il est bel et bien vivant, retient de justesse un soupir de soulagement. A l'apaisement se joint néanmoins une certaine colère et, surtout, l'incompréhension. Les bras de la russe se baissent et elle replace ses armes dans leurs étuis, sourcils froncés, fixant Steve avec une moue à mi-chemin entre la surprise et un agacement nerveux, sans doute lié à la fatigue. Elle demande d'une voix qui dissimule avec peine son angoisse, en pointant du doigt le mur qui n'y ressemble plus tant que ça, finalement. « Il s'est passé quoi, ici? »

love.disaster
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Avenger
Niveau 4
Steven RogersSteven RogersAvenger  Niveau 4

MESSAGES : 140
LOCALISATION : Un appartement en ruine dans le Queens
PROFESSION : Ex-Captain America.

MessageSujet: Re: Nothing's ever built to last. - STEVE.   Nothing's ever built to last. - STEVE. EmptyMer 11 Fév - 15:08

Nothing's ever built to last.
welcome to your life, There's no turning back, Even while we sleep. We will find you acting on your best behaviour. Turn your back on mother nature everybody wants to rule the world. It's my own design. It's my own remorse. Help me to decide, help me make the most of freedom and of pleasure. Nothing ever lasts forever. Everybody wants to rule the world
Mon appartement ressemble sérieusement à une décharge. Et encore, je suis vraiment gentil. Entre la fenêtre brisé, le sommier en morceaux et le trou béant qui remplace ma porte d'entrée. J'habitais déjà pas dans de bonnes conditions : reclus du reste du monde dans un immeuble pas forcément dans le meilleur des états… Mais là… J'ai franchement l'impression d'habiter dans un squat, et j'exagère à peine. J'ai un soupir en contemplant ce champ de bataille, assis dans le seul meuble qui est encore en état dans mon appartement, à savoir mon canapé. Faudrait que je m'occupe d'arranger tout ça… Mais c'est à peine si j'ai envie de bouger, de faire quoi que ce soit. Tout d'abord parce que je n'en ai pas envie et secondement, même si je le voulais… J'aurais du mal. Mon dos est douloureux à en crever, et je ne parle même pas du reste… Mes côtes sont toujours douloureuses et ce matin j'ai eu le plaisir de constater que même si une partie de mes blessures avaient eu le temps de se cicatriser… J'ai toujours la lèvre joliment ouverte et quelques traces de bleus… Autant se le dire, j'ai une sale gueule aujourd'hui, mais qui ne le serait pas après s'être fait battre presque jusqu'à mort par son meilleur ami ? Pas grand monde à mon avis. Je me relève difficilement, poussant un long soupir une fois de bout, une main sur les côtes. Je parie qu'elles sont brisées, mais je n'ai pas envie d'aller à l'hôpital, j'ai pas envie que tout le monde s'inquiète, me demande ce qui s'est passé… J'suis fatigué de ça, de cette agitation qu'il peut y avoir envers ma personne au moindre truc que je peux ou non faire. J'ai juste envie d'être tranquille. Et si on peut m'oublier, je dois avouer que ce serait encore mieux… Mais pour être honnête, je commence à penser que c'est trop demandé. Je m'apprête à me motiver pour aller me faire une bonne tasse de café lorsque Natasha débarque d'un coup, me tenant en joue de ses deux glock. Je la regarde quelques secondes sans comprendre, partagé entre la surprise et une incompréhension sans nom… C'est quoi cette entrée ma belle ? Oh… Laisse-moi deviner, le trou dans le mur pas vrai ? Oui, y'a moyen d'avoir des sueurs froides à mon sujet… Surtout quand on ajoute ça avec les tâches de mon sang qui traînent un peu partout sur le sol. Nous restons peut-être quelques secondes à se regarder de la sorte avant qu'elle ne finisse par rengainer ses revolvers, me demandant avec une certaine angoisse ce qui est arrivé à mon mur. Oh. Ça. Alors c'est une histoire bien amusante.

"… La porte ? Oh euh… Je fais des travaux d'agrandissement."

Je crois que ceci est le plus mauvais mensonge que j'ai jamais osé formuler. Des travaux d'agrandissement… Bah bien sûr. Prends la pour une idiote en plus. Sans compter que bon, c'est difficile de mentir à Nath', j'ai l'impression qu'elle le sent directement quand j'essaye de lui mentir… Ou alors c'est moi qui suis juste vraiment mauvais menteur. C'est pas impossible entre nous. Ma mère me repérait directement quand j'essayais de lui cacher quelque chose et il en était de même pour Buck… Alors Natasha… Je commence à me demander si ce n'est pas impossible.

"Mais je t'en prie, entre hein, prends une chaise…"

J'essaye de me retourner vers elle et une grimace m'échappe. Ouch. Ouch. OUCH. Putain de côtes. C'est ça aussi de se laisser jeter à travers la porte. Et j'ai bien peur que le bandage bien serré dans lequel je me suis enveloppé ne serve malheureusement à pas grand chose… Je reste quelques secondes sans bouger, les yeux clos, attendant simplement que la douleur passe. Ok là c'est officiel, j'ai un truc de cassé… Sinon, j'irais déjà mieux… Sans compter que c'est pas le moment d'avoir l'air mal devant elle, sinon je vais en entendre parler pendant des siècles… Et la dernière chose dont j'ai envie c'est d'inquiéter Natasha… Alors je me redresse, lui adresse le sourire le plus faux de la création avant de me diriger vers la cuisine essayant de chercher de quoi faire du café…

"Alors, que me vaut l'honneur de ta visite ?"

Je me retiens de lui demander si c'est encore pour me demander de revenir, car je sens que si je rentre sur ce terrain là… Ça risque de mal se passer pour moi… Alors autant lui demander innocemment ce qu'elle veut. Avec un peu de chance… Elle vient juste boire un café. Mais on peut toujours rêver pas vrai ?
crackle bones
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